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Le Wi-Fi gratuit fait ses débuts à Paris

Les habitants de la capitale peuvent désormais se connecter sans fil dans 105 sites publics, comme le parvis de l’Hôtel de Ville, les Buttes-Chaumont ou une quarantaine de bibliothèques.

Au
lendemain des vélos, le Wi-Fi. A compter de ce lundi 16 juillet, les Parisiens peuvent se connecter à la Toile sans rien avoir à
débourser, dès lors qu’ils utilisent leur ordinateur portable compatible Wi-Fi dans un des lieux publics dotés d’une borne, signalé par le logo ‘ Paris Wi-Fi ‘.En plein air ou à l’intérieur, 105 sites sont d’ores et déjà actifs, équipés de 160 bornes. Parmi eux, le parvis de l’Hôtel de Ville, les Buttes-Chaumont, le parc Monceau, le jardin des Halles, la place des Vosges, le
parc Georges-Brassens, le parc Montsouris, 44 bibliothèques, l’espace des Blancs-Manteaux, le musée d’art moderne, la maison de l’emploi du treizième arrondissement.Les endroits indiqués ne sont pas toujours couverts dans leur totalité. C’est le cas du parc des Buttes-Chaumont, où les huit bornes Wi-Fi sont autant d” oasis numériques ‘, comme les appelle la Ville.

Un projet attaqué par France Télécom

Une fois repéré le signal du réseau ‘ Paris Wi-Fi ‘, l’internaute se connecte à la page d’accueil du service en ouvrant son navigateur. La navigation est ensuite libre. ‘ Un
logiciel de contrôle parental est prévu pour éviter que de jeunes enfants se connectent à des sites interdits aux mineurs ‘,
indique un communiqué.C’est en septembre prochain que le projet Wi-Fi de la capitale,
décidé il y a un an et financé par la Ville et la région Ile-de-France, sera achevé. Bertrand Delanoë inaugurera alors les 400 bornes réparties dans 260 lieux différents,
déployées par SFR et Alcatel-Lucent.Ce démarrage du service intervient sur fond de polémique. Il y a quelques jours, on apprenait que France Télécom
attaquait la Mairie en justice, considérant illégitime son intervention sur le marché des télécoms. Affaire à suivre.

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Guillaume Deleurence