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Le Web est mort : Vive le web !

Comme pour mieux exorciser les faillites des start-ups en tous genres, ‘ Web is dead ‘ enterre la bulle spéculative. Son objectif : fêter avec humour les erreurs du passé pour repartir vers un web tout beau
tout neuf.

Alors que l’année 2002 vient de s’achever, quelques survivants de la néteconomie, ont décidé d’enterrer dignement la bulle spéculative internet.L’association Knet, organise le 8 janvier prochain la soirée “Web is dead“. D’ores et déjà les internautes peuvent élire sur le site éponyme les technologies défuntes ( Wap, WRML.. ) les
business plan les plus “foireux“, les concepts les plus “dead” (e-book, e-learning, achat groupé…)… dont les prix seront remis lors de la manifestation.Le président de l’organisation, un certain bien nommé John Venture indique que l’entreprise se veut plus un clin d’?”il, qu’une réelle condamnation. ” On enterre le Web de 2002. Les fausses promesses, les business plan
foireux… les stratégies boursières qui n’étaient que des stratégies internet… On enterre tout ce qui est mort et nous empêche de passer à la v2″
. Pour fêter dignement l’événement, les “cash-burner” en
tous genres sont donc priés de venir assister à la soirée vêtus de leurs plus beaux atours: Avec les t-shirts de leur défunte start-up s’il vous plait !Conçu sur un ton humoristique, “Web is dead“, ne doit pas faire oublier que l’indice technologique ITCAC50 a perdu plus de 59 % sur l’année 2002. Ni que les investissements dans les start-ups déclinaient pour le
quatrième semestre consécutif, d’après l’indicateur Chausson Finance. Seuls 254 millions d’euros étaient investis sur les six premiers mois de l’année en 2002, contre 667 millions d’euros au premier semestre 2000. Et que dire des start-ups “tout
internet” ? ” Elles peuvent bien faire une fête pour mieux exorciser la bulle internet. Pour ma part, je ny investirai plus un seul cent ” conclut ce Business-Angel déçu.

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Hélène Puel