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Le WAP se met à l’épreuve des faits

Des applications concrètes du WAP, qui ne s’arrête pas à la téléphonie mobile, ont été exposées sur le salon

Tenir salon sur le WAP, encore en phase de décollage, relève de la gageure. Surtout devant l’attitude des différents acteurs du marché, qui attendent l’arrivée des hauts débits GPRS (114 kbit/s maximum théorique), pour développer des applications WAP sérieuses. De fait, la première édition de WAP Convention, qui s’est tenu les 21 et 22 novembre à la Cité des Sciences et de l’Industrie, a attiré près de 1 200 visiteurs, soit 1 000 de moins que prévu. Mais pour Christophe Féry, organisateur du salon, cette petite déception a été compensée par “un niveau qualitatif très élevé”. De même, les conférences payantes sur des thèmes aussi divers que ” Internet mobile et droit “, ” le concept de portail multiaccès “, ou encore ” les services à valeur ajoutée “, ont fait salle pleine.

Des absents d’importance

Sur les 700 m2 de salon, l’ambiance était d’ailleurs relativement studieuse. Chacun faisant le tour des quarante exposants, dont une majorité de start-up, souvent françaises, et quelques ténors de l’informatique, tels IBM et HP. En revanche, l’absence des opérateurs de téléphonie WAP (SFR, France Télécom et Bouygues Telecom n’exposaient pas), et des constructeurs comme Nokia, Ericsson, Siemens, Motorola et Alcatel (ce dernier était toutefois présent à travers sa filiale Nextenso), était surprenante.Côté applications, les grands fabricants étaient venus exposer des solutions sérieuses, à l’image de HP qui présentait ses assistants personnels Jornada, équipés du navigateur WAP conçu par Ezos, ainsi que ses outils d’administration intégrés à OpenView. Chez IBM, sur le stand le plus spacieux du salon, on présentait Mobile Connect et ses multiples modules, tel le middleware pour synchroniser à distance les messageries d’entreprise sous Lotus Notes ou Microsoft Exchange. Sans oublier Domino Everyplace, une offre de Lotus, un outil d’accès et de requête pour les bases Notes Domino, un annuaire LDAP et une base de messagerie POP3 sur terminal WAP.Du côté des start-up, Vox Mobili (créée en décembre 1999) et Ukibi (fondée en mai 1999), ont présenté leurs applications de gestion dynamique des contacts. Anne Le Berre, directrice marketing de Vox Mobili, explique : “Lorsqu’un utilisateur modifie ses coordonnées sur le site Internet mettant en ?”uvre notre technologie, la mise à jour se fait automatiquement dans les autres carnets d’adresses Vox Mobili de son groupe de contacts. À l’occasion de la prochaine synchronisation avec les clients Outlook, Palm ou Lotus, ces données seront actualisées sur chaque terminal.” Avec une interface graphique attrayante, la plate-forme d’échange équipe déjà le site M6net et la start-up propose des solutions B-to-B. Troisième application du WAP après la consultation des données et les opérations de synchronisation, la start-up Aladdino (créée en décembre 1999), propose à l’amateur de ” doper son Palm “, en consultant, en mode non connecté, du contenu formaté pour le Palm, et offert par des marques partenaires. “L’utilisateur récupère son bouquet de contenus personnalisé lorsqu’il synchronise son Palm avec notre application Internet. C’est gratuit pour lui. Il peut ainsi, par exemple, effectuer en mode non connecté une commande qui sera lancée lors de la prochaine synchronisation “, indique Arnaud Fardin, responsable du développement d’Aladdino.

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THOMAS PIMONT