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Le vrai départ de la musique en ligne payante ?

Pas moins de 43 000 morceaux de musique à acheter sur Internet ! Universal Music Group (UMG) frappe fort avec son nouveau service de vente de…

Pas moins de 43 000 morceaux de musique à acheter sur Internet ! Universal Music Group (UMG) frappe fort avec son nouveau service de vente de musique en ligne. Et l’éditeur américain annonce plus de 1 000 titres supplémentaires chaque mois. Cette offre, aujourd’hui réservée aux internautes américains, devrait être par la suite proposée en France, sans que la date soit précisée.UMG propose deux tarifs : 0,99 dollar le morceau ou 9,99 dollars pour un album ou un “album partiel”. L’éditeur a adopté cette appellation pour les albums d’où il a dû retirer certains titres dont il ne possède pas les droits de distribution en ligne (un duo entre un artiste UMG et celui d’un autre éditeur, par exemple).Quid de la qualité technique des morceaux achetés ? Ils sont légèrement dénaturés par le système de compression qui leur est appliqué (pour arriver à un débit final de 128 kbit/s). La qualité sonore, si elle reste très correcte, est donc inférieure à celle du CD-Audio.Autre aspect problématique, les titres ne sont pas proposés sous forme de fichiers MP3, trop faciles à diffuser sur le Net. UMG a choisi deux formats de musique numérique protégés contre la copie : WMA de Microsoft et Liquid Audio de la société du même nom. Les titres pourront être écoutés sur le micro de l’acheteur (PC ou Mac), gravés sur un CD-Audio ou transférés sur un baladeur numérique. Pour peu qu’il soit compatible WMA ou Liquid Audio… Ce qui n’est pas le cas de la majorité des appareils, uniquement compatibles avec le format MP3. Les fichiers audio sont cryptés, et les informations nécessaires à leur décodage stockées indépendamment sur l’ordinateur de l’acheteur. En clair, si l’on “prête” un morceau de musique à un ami (en le ui envoyant par courriel, par exemple), il ne pourra pas lutiliser sur son ordinateur

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Christophe Callaud