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Le SMS en défricheur des services mobiles interactifs

Tandis que les téléphones mobiles connectables à des services en ligne se déploient rapidement sur le marché français, Jupiter MMXI a observé dans une récente note…

Tandis que les téléphones mobiles connectables à des services en ligne se déploient rapidement sur le marché français, Jupiter MMXI a observé dans une récente note de recherche(*) les différentes opportunités qui s’ouvraient aux fournisseurs de contenus et de services pour terminaux mobiles. Le cabinet d’études prévoit qu’avec le lancement du GPRS et des réseaux mobiles de troisième génération, le nombre de propriétaires en France d’un téléphone mobile connectable à des services en ligne passera de 5 millions en 2001 à 27 millions en 2006, soit 58 % des 46 millions d’abonnés à un réseau mobile, contre seulement 15 % des 33 millions d’abonnés aujourd’hui.

Connectés mais peu actifs

Le remplacement du parc de téléphones mobiles ne devrait pas se faire plus vite en raison de la relative saturation du marché : 71 % de la population française devrait posséder un téléphone mobile en 2004.Par ailleurs, Jupiter MMXI note que seuls 20 % des propriétaires de téléphones mobiles connectables à des services en ligne utilisent au moins un service interactif par mois (hors SMS). Un chiffre qui pourrait passer à 34 % en 2003 et 50 % en 2006. En attendant, un récent sondage Jupiter MMXI/Ipsos montre que 40 % des internautes adultes en France utilisent les SMS, contre 56 % dans le reste de l’Europe.Ces abonnés n’utilisent pas seulement les SMS pour communiquer, mais aussi pour télécharger des logos ou des sonneries. La société Kiwee s’est ainsi imposée comme un des principaux fournisseurs de sonneries et logos par SMS. Des acteurs comme Sport24.com ou Football365 ont récemment lancé des services d’informations sportives par SMS. Les numéros de téléphone surtaxés représentent 70 % des transactions de Kiwee, mais seulement 40 % de son chiffre d’affaires, 30 % des recettes étant reversés à France Telecom. Le reste des transactions se déroule par carte bancaire dans le cadre d’un système de forfait prépayé. Rentable, la start-up prévoit un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros en 2001. Un score d’autant plus honorable que Jupiter MMXI prévoit encore une marge de progression du SMS, par simple comparaison entre la France et le reste de l’Europe.(*) ” French Mobile Applications, Focus on SMS for Short-Term Revenue “, 4 p., Jupiter Research, par P. Poutonnet, analyste en chef. Disponible sur abonnement.

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BM