Le Silicon Sentier est de retour. Cette association regroupait à la fin de l’année 2000 une quarantaine de sociétés adhérentes. En sommeil depuis quelques mois, Silicon Sentier fusionne aujourd’hui avec l’association NET, créée en
juillet 2000.Un mariage de raison entre la communication et le savoir-faire, dont la corbeille est déjà bien remplie. Le Conseil de Paris devrait lui allouer sous peu une ligne budgétaire de 30 000 euros. Le projet a reçu l’aval de la
Datar, qui lui a décerné le label SPL (système productif local).La Ville de Paris fait son entrée au conseil d’administration de l’association Silicon Sentier, où siègeront Danièle Auffray, adjointe au maire de Paris, chargée des Nouvelles Technologies et de la Recherche, et le maire du
IIe arrondissement, Jacques Boutault.
Réimplanter les entreprises dans la ville
Pour la Ville, cette initiative fait partie intégrante de la politique municipale en faveur de l’innovation. L’objectif est de transformer cette partie de la Capitale en un vaste ‘ quartier
numérique ‘, selon l’expression définie par Jean-Christophe Frachet, conseiller d’arrondissement auprès de Jacques Boutault. ‘ Il s’agit de réimplanter les entreprises au c?”ur de la ville, à un
moment où nous perdons des emplois ‘, précise le maire du IIe.Plusieurs projets semblables ont déjà vu le jour, sous l’égide de l’agence de développement économique ‘ Paris Développement ‘. La Ville a déjà ouvert Cyber-Village, une pépinière d’entreprises située boulevard
MacDonald, dans le XIXe arrondissement. Elle entend également prolonger l’activité de Republic Alley, lieu emblématique de la Net-économie parisienne. Pour sa part, le IIe arrondissement accueillera bientôt
une autre pépinière au 5, rue d’Uzès, à deux pas du Palais Brongniart.Pour sa part, le nouveau Silicon Sentier devrait avoir un rôle fédérateur auprès de ces membres, mais aussi pour toutes les sociétés liées aux nouveaux médias numériques situées dans les environs. L’idée est notamment d’offrir des
services mutualisés en matière de ressources humaines, d’immobilier et de déploiement du haut-débit.Innovation technologique oblige, le quartier sera à terme parsemé de bornes Wi-Fi, une signalétique particulière étant mise en place. Dans le seul IIe arrondissement, près de 200 entreprise sont concernées par
le projet.
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