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Le serveur de cache perce en entreprise

Industrie, finance, grande distribution : le déploiement de serveurs de cache touche aujourd’hui un marché de plus en plus large. Objectif : optimiser la diffusion de contenu et renforcer la sécurité.

Les entreprises commencent seulement à s’équiper massivement en serveurs de cache. Les cabinets d’analystes pronostiquaient, depuis plusieurs années, un tel basculement du marché, centré à l’origine sur les opérateurs télécoms. Les difficultés financières de ces derniers ont amplifié ce mouvement tout récent. Les spécialistes du cache revendiquent, aujourd’hui, quelques belles références avec des grands noms de l’industrie, de la finance et de la grande distribution. Les contrats les plus importants atteignent, en France, le million d’euros. Ils prévoient le déploiement de plusieurs dizaines de serveurs.

Des solutions de filtrage d’accès et antivirale en plus

Les motivations d’équipement des entreprises ont évolué au cours des dernières années. Le serveur de cache est, certes, toujours vu comme un moyen de réduire sa facture télécoms et d’améliorer la qualité de service ?” indispensable pour la diffusion de vidéos. Toutefois, il est de plus en plus prisé pour ses fonctions de sécurité.Les serveurs de cache incluaient déjà des connexions aux systèmes d’authentification. Ils sont désormais régulièrement livrés avec des solutions de filtrage d’accès web et se lient, de plus en plus fréquemment, avec des antivirus. Inktomi a ainsi adopté celui de Symantec.La solution antivirale de Trend Micro devrait, pour sa part, dialoguer à grande vitesse ?” via le protocole Icap (Internet Content Adaptation Protocol) ?” avec les boîtiers de Network Appliance et de Cacheflow. Ce dernier, qui fait de la sécurité son premier argument de vente, prévoit même une console unique pour administrer son serveur de cache et le pare-feu de Check Point Software.

Des modèles d’entrée de gamme autour de 6 000 euros

Le prix des boîtiers de cache reste cependant dissuasif pour les entreprises qui souhaitent déployer ces solutions dans l’ensemble de leurs points de vente ?” hypermarchés, agences bancaires, etc. Les modèles d’entrée de gamme sont vendus autour de 6 000 euros. C’est encore trop pour espérer concurrencer des solutions “proxy” traditionnelles, bon marché, voire gratuites. La société Network Appliance planche sur un nouveau serveur dont le prix devrait avoisiner celui dun ordinateur de bureau.

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Olivier Roberget