Crise ou pas crise, il n’est plus temps de se poser la question. Tout le monde est persuadé qu’une période difficile est ouverte ?” les informaticiens qui travaillent chez les fournisseurs en tête. Tous affichent désormais le même point de vue que les financiers. A moins qu’ils ne les aient devancés, puisque la tendance était perceptible depuis un an.D’abord au niveau général, car leur préférence moyenne pour l’ensemble du secteur est manifestement en baisse. Ensuite, de plus en plus, les spécialistes du clavier privilégient le segment des éditeurs de logiciels et des constructeurs ?” les seuls à se maintenir à un niveau élevé dans le classement. Avec des valeurs sûres comme Dassault, Microsoft, Oracle ou IBM Software, plébiscités tous segments confondus. Enfin, les informaticiens sont manifestement déçus par les télécommunications et les consultants, situés, à leurs yeux, sur des terrains trop mouvants ?” surtout en termes d’intérêt du travail.
a pérennité de l’entreprise, un critère essentiel
ette hiérarchie se retrouve dans les six critères de choix. Et ce au niveau individuel ou de l’entreprise, avec un pic au niveau de la pérennité, puisque c’est essentiellement ce critère qui différencie les entreprises aujourd’hui. Et comme on pouvait s’y attendre, cette note atteint un maximum chez les éditeurs et un minimum dans les télécoms avec un écart type très large.L’euphorie internet est finie. Et les petites annonces reflètent le nouveau paysage des fournisseurs : si les SSII, consultants et opérateurs télécoms ont fortement réduit leurs recrutements, l’informatique technique, qui réclame expertise et savoir-faire, se maintient. C’est donc un retour vers leurs racines auquel les informaticiens aspirent.
Les lauréats de chaque secteur
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