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Le retour du PC de bureau

Depuis la rentrée, les PC tout-en-un, tactiles ou non, fleurissent dans tous les catalogues. L’occasion d’offrir une retraite bien méritée à son PC de bureau au profit d’un nouvel appareil design et compact.

Depuis quelques mois, les PC monoblocs, aussi appelés tout-en-un, occupent une place à part entière dans l’offre des fabricants. Surtout depuis l’arrivée de Windows 7 et sa surcouche logicielle exploitant le tactile.Et pourtant, ce type de PC n’est pas nouveau ! Ainsi Apple a sorti son premier iMac G3 en 1998. Et depuis, le grand public a été tellement séduit par son originalité que la firme à la pomme n’a cessé de décliner ses références en adoptant les standards en vogue. Si cet ordinateur monobloc possédait à l’origine un écran à tube cathodique de 15 pouces, une carrosserie en plastique et une configuration parfois limitée, aujourd’hui toutes les offres de la marque arborent un design sophistiqué en aluminium, un écran LCD et des composants dernier cri. Mais dans le monde Windows, à l’exception de quelques tentatives assez rapidement tombées dans l’oubli, il aura fallu attendre début 2007 pour qu’un format similaire soit adopté. L’un des premiers fabricants à dégainer fut HP, avec le TouchSmart. Et aujourd’hui, tout le monde y va de son modèle, plus ou moins bien équipé et intégrant des écrans de tailles diverses. Le tout-en-un serait-il le digne successeur de nos bonnes vieilles tours ? En tout cas, avec la sortie de Windows 7, Microsoft a boosté le marché des PC monoblocs tactiles. Le nouveau système d’exploitation prend en effet nativement en charge cette technologie et tente de la démocratiser auprès du grand public qui a, depuis un certain temps déjà, adopté les téléphones mobiles à écran tactile comme le très populaire iPhone.

Surface à bord

Pour cela, le système d’exploitation intègre la technologie Surface, qui est à la base des trois applications du Touch Pack, à savoir les modules Globe (logiciel d’exploration de la surface de la Terre en 2D ou 3D), Collage (manipulation de photos) et Lagoon (extincteur d’écran interactif). Grâce à Surface, il devient possible de piloter le PC du bout des doigts et de rendre son usage beaucoup plus attrayant pour les débutants, qui n’ont plus à s’embarrasser du clavier et de la souris.

Séduisants et économes

Pas de clavier ni de souris, enfin presque… Car si un clavier virtuel offre une alternative au traditionnel périphérique à touches, les usagers reviennent rapidement à ce dernier pour la saisie de courriers électroniques ou de textes longs, car il est bien trop fastidieux de saisir plus de quelques mots en tapotant sur l’écran. Même chose pour les travaux de pointage nécessitant un peu de précision : impossible de détourer quoi que ce soit avec les doigts ! Néanmoins, avec de la patience et quelques optimisations de l’interface de Windows 7, l’écran tactile devient rapidement un outil séduisant.L’ensemble des ordinateurs que nous avons testés intègrent des composants issus du monde des portables et sont majoritairement des plates-formes Intel (avec puces Atom, Pentium ou Core 2 Duo). En affichant une faible consommation électrique, ces puces assurent un dégagement de chaleur moindre et, par voie de conséquence, abaissent le niveau sonore. Quant aux écrans, ils ont des tailles comprises entre 18,5 et 27 pouces (47 à 69 cm). Certaines dalles se destinent plutôt à un usage bureautique ou multimédia en solo, alors que les plus grandes seront plus appropriées pour visionner par exemple des vidéos ou des photos entre amis.

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Aymeric Siméon