Le patron de Facebook fait son mea culpa

Mark Zuckerberg reconnaît avoir fait « un paquet d'erreurs » en particulier sur la politique de confidentialité des données de ses membres.
Depuis le week-end dernier, le fondateur de Facebook orchestre un plan de communication. Mark Zuckerberg fait profil bas sur les récentes modifications mises en oeuvre par le numéro 1 des réseaux sociaux. Dans un e-mail envoyé à un influent blogueur de la Silicon Valley, le jeune patron convient : « Je sais que nous avons fait un paquet d'erreurs, mais mon espoir après tout ça, c'est que notre service soit meilleur. Les gens comprendront que nos intentions étaient bonnes ». Le courriel, avec l'accord de Mark Zuckerberg, a été rendu public.
Parallèlement, l'édition électronique du Washington Post de ce 24 mai, publie une chronique du patron de Facebook. Il y fait son mea culpa : « Notre intention était de vous donner de nombreux moyens pour contrôler finement [vos données personnelles, NDRL], mais nous ne vous en avons pas fourni autant que vous vouliez. Nous avons raté notre objectif ».
Depuis le mois d'avril 2010, le réseau social a rendu publiques certaines données concernant ses membres (nom, photo, sexe, liste d'amis, page fan, etc.). Puis, il a lancé les pages communautés. Elles regroupent automatiquement des utilisateurs qui ont les mêmes centres d'intérêt. Ainsi, il suffit de faire sur son mur un commentaire sur la tour Eiffel pour rejoindre la page consacrée à la vieille dame, sans forcément en être averti. Toutes ces nouveautés ont valu au réseau social les foudres de nombreux membres ainsi que de l'Electronic Frontier Foundation, une organisation défendant la liberté d'expression en ligne.
Répondre au mécontentement des membres
Dans sa chronique, Mark Zuckerberg affirme avoir entendu ces reproches. Il promet de modifier les options de confidentialité du site. « Vous avez besoin de moyens plus simples pour contrôler vos informations. Dans les semaines qui viennent nous ajouterons des options de confidentialité plus faciles à utiliser. Nous vous donnerons aussi un moyen pour désactiver tous les services émanant de partenaires », raconte-t-il sans expliquer s'il fait référence aux fonctions disponibles sur les sites tiers. Ces options ont largement été critiquées ces dernières semaines car elles mettent à mal la vie privée des internautes.
A chaque fois qu'un membre de la communauté effectue une action utilisant les fonctions du réseau social chez un partenaire, tous ses amis en sont informés. Voire tout le Web... si l'option permettant de s'opposer à l'indexation des moteurs de recherche n'a pas été activée.
Reste à savoir quelle sera l'ampleur de ces ajustements. Les internautes pourraient bien être déçus. « Si nous donnons aux gens le moyen de contrôler ce qu'ils partagent, ils voudront partager plus. S'ils partagent plus, le monde sera plus ouvert et plus connecté. Et un monde plus ouvert et plus connecté est un monde meilleur », estime Mark Zuckergerg.
-
Pierre.B
A la lecture des derniers commentaires postés, je m'aperçois que les médias, comme la télévision, ont encore et toujours ce pouvoir d'influence si persistant.
On a l'impression, à la lecture de vos posts, que Facebook = apéro géant.
Ce dernier étant critiqué par l'Etat,et diablement repris par les média, donc imprimé dans nos petites têtes de moutons...
Mais à mon avis,là n'est pas le danger, car tout le monde peux picoler sans l'aide de Facebook.
Non, le danger est bel et bien ce qui est expliqué dans l'article ci-dessus : la politique de confidentialité de Facebook.
Facebook se réserve le droit de garder indéfiniment vos données personnel...
D'ailleurs, chose importante à savoir concernant Facebook,vous ne pouvez légalement vous plaindre de Facebook que dans un seul État, et même un seul comté, celui de Santa Clara en Californie, le saviez vous?
Perso ça me fout les jetons,car il vaut mieux faire attention à ne pas dire ou plutôt écrire n'importe quoi.
Je conseille vivement à tout les membres de Facebook de lire au moins une fois le règlement de Facebook pour se rendre compte des risques encourus. ( lecture fastidieuse qui doit en décourager plus d'un au moment de l'inscription...)
Tout cela se résume dans un dicton bien connu: " Prudence est mère de sûreté "
Pierre B -
moi9878
facebook = big brother/cia, vous êtes fiché, taper dans google facebook et cia, vous verrez !
-
MarcSucreberger
Quand on y réfléchit un peu, Facebook en fait c'est ça : http://www.facebook.com/pages/Etre-sur-FB-cest-comme-faire-la-pute-gratos-pour-un-proxenete-mondial/124986494186263
-
HIPee
Toi aussi c'est un peu n'importe quoi ce que tu dis... La "liberté de déplacement" comme tu dis ça n'a aucun rapport, en réalité on parle de liberté de circulation et ça consiste à pouvoir se déplacer librement d'un point à un autre... Le fait de pouvoir se rassembler sur la voie publique ce n'est pas du tout la liberté de déplacement mais la liberté de manifestation, et comme toute liberté elle est encadrée pour des raisons tenant notamment à l'ordre public: tant qu'on ne vie pas en anarchie il faut un minimum d'ordre pour permettre la vie en société.
Après tu soulèves la question de savoir si l'on peut protéger les gens contre leur propre connerie, c'est un vaste débat, personnellement je suis convaincu qu'il le faut tout étant question de dosage (on peut tolérer un certain niveau de connerie, mais il y a un moment où il faut y mettre un terme). -
-
otodid`kt
à 10 milliards de revenus annuels, c'est un peu facile ...
Quelle hypocrisie !!!! -
Speederr
Il me semble qu'il est interdit d'être bourré sur la voie publique et de consommer de l'alcool comme ça!
Donc oui les apéros géants doivent être interdits!
Il y a d'autres moyen que l'apéro FB pour faire des rencontres! On peut revenir à l'époque des Free Hughs non? -
glouton32820
Le problèmes des apéros géants c'est qu'ils ne sont pas encadrés.
La différence avec les fêtes type féria, c'est que les organisateurs payent les services mis à leur dispo : police, pompiers, nettoyage ...
Avec Facebook : pas d'organisation, pas de payeur ...
Les derniers apéros, il a fallu que les communes nettoient les déchets laissés sur place, sans compter les autres frais (secours...).
C'est une bonne chose de les légaliser, mais à condition que ce soit un minimum organisé, la liberté Ok mais le respect des autres aussi (notamment les riverains, voir les contribuable car les frais reviennent aux communes donc aux habitants). -
ThéOLait
C'est du business, pas de la philanthropie. Ce qui fait tâche c'est le mélange des genres, on fait son beurre, on tente le coup, on taquine la borderline, ça passe ou ça casse, si ça casse on demande pardon, on dit qu'on avait pas saisi, pas compris, qu'on recommencera pas, qu'on fera attention, qu'on aime tous ces braves gens, à la limite on verse une larme.
De qui se moque-t-on ?
Facebook et d'autres, dès lors que le business est de la partie, doivent gagner de l'argent. En soi ce n'est pas illégitime, mais faut jouer cartes sur tables et surtout, ne pas verser dans les cachotteries voire dans le non respect des clauses liant le service aux utilisateurs. Si l'engagement est clair, reste à chacun de déterminer s'il est prêt à payer un service au prix de la mise à nue de ses données personnelles.
Perso, je ne verse pas dans ces pitreries. -
Antoine2Paris
C'est du pipeau le mea culpa de Zuckerberg, juste une stratégie de com', comme l'illustre ce schéma http://www.inquisitr.com/73549/the-best-explanation-for-facebooks-messing-with-your-privacy/
Pour Zuckerberg, ses utilisateurs sont des "dumb fucks" http://www.businessinsider.com/well-these-new-zuckerberg-ims-wont-help-facebooks-privacy-problems-2010-5
Votre opinion