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Le passage à l’internet payant

Faute de ressources publicitaires certains sites doivent revoir leur modèle tout-gratuit pour tenter le pari de l’internet payant.

Le bon vieux minitel fait encore rêver les sites internet. En perte constante de revenus publicitaires, les éditeurs de contenu cherchent une nouvelle source de financement en facturant le service. “Nous recrutons, nous trions des dossiers… et tout cela coûte de l’argent”, s’insurge Patrick Teissier, le dirigeant de French-romance. com, un site de rencontre. Faute d’annonceurs, il a choisi, pour sortir de l’impasse des déficits chroniques, de faire payer les internautes. “Nous sommes rentables avec une centaine d’abonnés”, poursuit Patrick Teissier, qui a fixé un abonnement à 12 euros (80 francs) par mois. Mais tous les passages du gratuit au payant ne se font pas aussi facilement. L’Américain Yahoo. com s’est jeté dans l’aventure en tentant de prélever une commission sur les enchères réalisées en lignes. Résultat : le site a vu baisser de 90% son taux de fréquentation.

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orinne Couté