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Le parc Astérix facilite l’interfaçage de ses applications grâce à l’EAI

Avec RDJ. Compact Integrator, de Sopra, le groupe Parc Astérix a réduit les coûts et les délais d’intégration de ses applications avec son PGI. La gestion des interfaces est également facilitée.

Réunissant le Grand Aquarium de Saint-Malo, la Maison de la magie de Blois, le Musée Grévin à Paris, France Miniature dans les Yvelines, et le célèbre parc de loisirs, le groupe Parc Astérix s’est attaqué à la refonte de son système d’information en 1997, afin de soutenir sa croissance. Construite autour d’un AS/400 et de différents progiciels, sa précédente architecture avait nécessité des développements spécifiques, pour intégrer, notamment, le système d’encaissement du parc. Cahier des charges et appel d’offres à l’appui, le groupe a finalement opté pour le PGI (Progiciel de Gestion Intégré) d’Oracle Applications sur lequel devaient se greffer de multiples applications : systèmes d’encaissement des restaurants et des boutiques, gestion des stocks, réservations, billetterie, paie, comptabilité, etc. Le choix de progiciels applicatifs standards avait pour but de simplifier la lourde tâche du service informatique. “Réaliser des développements spécifiques pour interfacer tous les systèmes avec Oracle Applications aurait été trop complexe “, se souvient Adolfo Aguilera, responsable du système d’information du parc Astérix.

Des paramétrages sans développement spécifique

Seul un progiciel d’EAI (Entreprise Application Integration) pouvait permettre à ce groupe de réduire au maximum des développements coûteux et fastidieux. Après un tour d’horizon des différentes offres d’EAI du marché, le parc Astérix a retenu RDJ. Compact Integrator de Sopra début 1999, “pour son rapport fonctions/prix”. Faisant partie de la catégorie ” broker ” (courtier de messages) des EAI, ce progiciel analyse et traduit les données entre applications hétérogènes. Pour ce faire, il utilise des règles de gestion centralisées, donc plus facilement paramétrables. “Lors de la phase de paramétrage, réalisée conjointement avec Sopra, nous avons défini nos propres règles de gestion et jeux de valeurs “, précise Adolfo Aguilera. Le service informatique du groupe a atteint son objectif : aucun développement à proprement parler n’a dû être effectué. Seuls des paramétrages ont été pratiqués, simplifiés par la nativité Oracle de RDJ. Compact Integrator. La production des interfaces a été également optimisée, grâce à l’industrialisation du processus permis par l’EAI. “Une fois les règles de gestion définies et les interfaces réalisées, nous avons procédé à l’assemblage d’intégration, reprend Adolfo Aguilera. Nous avons utilisé plusieurs bases de données, ou instances d’Oracle : la base de maquettage, puis la base de recette ont été intégrées à une base de référence qui, après validations successives, est devenue la base de production. “. Neuf mois après le choix du progiciel, le système était mis en service auprès de ” superutilisateurs “, impliqués dès la conception du projet. La mise en production a eu lieu en janvier dernier sur l’ensemble du parc Astérix et au Grand Aquarium de Saint-Malo : les deux sites sont reliés par une ligne spécialisée à 64 kbit/s. Le déploiement sur les autres sites est en cours.

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JULIE DE MESLON