La réparabilité de l’iPad 6 présenté le 27 mars dernier est-elle compatible avec les exigences du secteur de l’éducation ? A cette question, la réponse d’iFixit est claire : pour le spécialiste américain de la réparation, c’est un grand non avec une note de 2/10.
Sont surtout mises en cause la vitre et la batterie qui sont fortement collées, empêchant ainsi leur remplacement facile. Même chose pour le port Lightning qui est encore une fois soudé à la carte mère. Le constat était d’ailleurs le même pour SOSAV, l’équivalent français d’iFixit qui n’hésite pas à utiliser son sèche-cheveux pour ramollir la colle et faciliter ainsi le démontage.
Des composants déjà vus dans les précédents modèles
Si SOSAV lui attribue une note de 5/10, l’Américain est plus sévère, mettant en avant justement son utilisation dans des écoles. Dans ce cadre, les tablettes sont soumises à rude épreuve dans les mains des enfants, risquant la chute et donc la casse à tout moment. Dans ce cas de figure, difficile de se passer des services d’Apple pour une réparation.
Dernier détail intéressant, SOSAV surnomme cet iPad 6 le « Frankenstein des iPad » tant les composants des précédents modèles se retrouvent ici mélangés. Le bouton Home, la batterie, l’écran LCD, la prise jack, les haut-parleurs et l’emplacement SIM sont identiques à ceux des iPad 5 et du premier Air. La caméra arrière est celle déjà employée sur l’Air 2, tandis que la caméra avant était celle des iPad mini 1,2 et 3. Quand il s’agit de commercialiser un modèle abordable, Apple n’hésite donc pas à recycler.
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