Mpeg-4 devrait bientôt s’imposer comme standard. Au programme, interaction et haut débit.
Le monde d’internet a son obsession : réduire la taille des fichiers pour les faire circuler sur le réseau. Dernier standard en date, le MPEG-4 est censé régler le problème de la compression vidéo. Contrairement à ses prédécesseurs, il découpe une image en plusieurs ” objets médias ” de forme quelconque – un personnage, des éléments de décor, etc. -, qu’il traite indépendamment les uns des autres. Les algorithmes utilisés sur chaque objet sont les mêmes que ceux des MPEG-1 ou 2 ; ils ne tiennent compte que des mouvements propres de l’objet. Un système à l’origine de la spécificité de ce format, qui permet d’introduire des éléments interactifs à l’intérieur de l’image. Pour gérer la différence de débit utilisé par les internautes, deux types d’algorithmes sont prévus – l’un pour le bas débit, et l’autre pour le haut débit. “Pour obtenir une qualité proche du DVD avec un film compressé en MPEG-4, il faut quand même disposer d’un débit d’environ 1 Mbit/s “, estime Christophe Daguet, expert en compression chez France Télécom.