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Le fonds Innovacom prospecte en Scandinavie et en Asie

Le fonds de capital-risque de France Télécom affirme un peu plus sa volonté d’investir sur les secteurs du haut débit et de la téléphonie mobile, en ouvrant des bureaux en Suède et au Japon.

” 20 % du programme d’investissement d’Innovacom 4 concernera l’Europe du Nord et le Japon en 2001 “, affirme Denis Champenois, directeur général d’Innovacom. En tout, ce sont donc 40 millions d’euros, sur les 200 qui constituent le fonds Innovacom 4, qui seront alloués pour porter des projets dans ces deux régions du globe.Deux personnes seront chargées de repérer dans chacun de ces pays les futurs participations d’Innovacom, en plus des dix déjà présents en France et aux Etats-Unis.” Le Japon est plutôt dans une phase exploratoire, concède Denis Champenois. En fait, nous avons surtout des dossiers à l’étude en Suède et en Finlande, comme par exemple une technologie d’outils communautaires pour mobiles. Le potentiel de Deal Flow est beaucoup plus riche dans ces pays où la culture télécoms est très développée. “Ainsi, Innovacom 4 semble destiné à se distinguer de son prédécesseur par la spécificité de son portefeuille. ” Nous avons fait le choix d’être très sectoriel en focalisant nos investissements sur le haut débit et les technologies mobiles “, affirme Denis Champenois, conscient de la difficulté actuelle de trouver une porte de sortie en Bourse avec les sociétés de service. Ainsi, pour pouvoir accompagner sur la durée les start-up de son portefeuille, Innovacom réserve 100 millions d’euros pour financer à nouveau les start-up dans lesquelles Innovacom 4 a déjà investi.Pour autant, cette orientation stratégique ne relève pas d’une mauvaise expérience, puisque même si le portefeuille d’Innovacom 3 a été plus diversifié (AuFéminin, iMédiation, Highwave Optical, NetValue, Kelkoo…), son rendement n’a pas été mauvais. Doté de 40 millions d’euros, Innovacom 3 s’est équilibré financièrement grâce aux sessions de seulement cinq participations sur les trente du portefeuille.Sur les cinq dernières années, Innovacom se targue d’un taux de rentabilité annuel net de 108 %. En 2000, un tiers des investissements d’Innovacom se sont portés dans des essaimages de sa maison mère, France Télécom.

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Frantz Grenier