Passer au contenu

Le contrôle parental bientôt installé par défaut sur tous les smartphones en France ?

Emmanuel Macron veut changer la loi pour généraliser l’installation du contrôle parental sur tout appareil connecté. Ce qui va dans le sens d’un projet de loi qui vient d’être déposé par un député de la majorité.

Le président part en guerre contre le harcèlement scolaire. Parmi les mesures qu’il a annoncées ce matin dans une vidéo, la généralisation du contrôle parental sur tous « les smartphones, ordinateurs et tablettes ».

Emmanuel Macron a précisé qu’il avait fait cette promesse il y a deux ans. Le contexte était toutefois différent. Il avait effectivement évoqué en 2019 la possibilité d’automatiser le contrôle parental par défaut, mais pour lutter contre l’accès des enfants à la pornographie en ligne. Par ailleurs, il ne s’agit plus d’activation, mais d’installation par défaut. Une évolution justifiée par des problèmes juridiques.

Une harmonisation des systèmes de contrôle parental

Cette déclaration intervient quelques jours après le dépôt d’un projet de loi allant dans ce sens du député Bruno Studer, président de la commission Culture et Education. Il est soutenu dans sa démarche par son groupe LREM. L’article 1 prévoit « l’obligation pour les fabricants d’installer un système de contrôle parental et de proposer à l’utilisateur son activation lors de la première mise en service de l’appareil ». Tous les produits connectés seraient concernés, y compris les consoles de jeu, comme Bruno Studer l’a précisé dans le journal La Croix.

A découvrir aussi en vidéo :

 

Il est question, par ailleurs, d’harmoniser les différents outils et d’imposer un même contenu pour « garantir un même standard de qualité à tous les foyers ».

L’ANFR (Agence nationale des fréquences) serait chargée de contrôler le respect de cette contrainte. Le texte pourrait être adopté au plus tôt fin février.

Sources : Elysée, Assemblée nationale, La Croix

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Amélie CHARNAY