HyperBee : un réseau de PC pour butiner le Web
Net-éco en bref
Le classement général: 200 à 299
16 novembre 2001 à 00:00
En 2000 comme l’année précédente, dans un contexte économique français favorable, les grands gagnants du secteur informatique sont les opérateurs de télécommunications et les sociétés de services.
Activité : C, constructeur ; D, distributeur ; E, éditeur ; S, services ; T, télécoms.NC : non communiqué.
237 : Rational soigne ses services Bien connu pour ses compétences en modélisation objet, Rational, qui se qualifie désormais de ” software development company “ , a quasiment triplé son chiffre d’affaires en cinq ans, passant de 278 millions de dollars en 1997 à 815 millions en 2001. En 2001, son chiffre d’affaires a enregistré une croissance de 42 % ?” un taux de progression qui s’applique à sa filiale française (192 millions de francs en 2001) ?”, contre 39 % en 2000. La part des services dans son CA n’a cessé d’augmenter. De 37 % en 1999, elle s’est élevée à 41 % en 2001. Rational poursuit ses acquisitions : Catapulse et Attol Testware sont entrés dans son giron.
241 : Prologue , l’entreprise qui ne connaît pas la crise Issu de Bull Micral, Prologue Software mérite sa réussite. En un an, son chiffre d’affaires a grimpé de 22 %. Mieux, 2001 devrait aussi se révéler un très bon cru : sur les neuf premiers mois, les comptes ont déjà progressé de 58 %. Cette performance, l’éditeur la doit d’abord à son positionnement originel sur le marché du client léger, mais surtout à sa réussite sur le marché de la fourniture d’applications hébergées. Le récent rachat d’Imecom, spécialiste du serveur de communications en entreprise, en témoigne.
255 : BEA : une année de mutation majeure En 2000, l’explosion des serveurs d’applications J2EE a catapulté la plate-forme Weblogic de BEA à la tête de ce marché émergent. Par contrecoup, les ventes de son middleware transactionnel Tuxedo reculent. Mais la répartition entre ces dernières et celles de Weblogic n’est pas précisée. Pour épauler sa présence dans les services ?” plus de 40 % de son activité ?”, la société lance un programme de partenariat.
294 : Coheris happe les spécialistes de la relation client Appartenant au monde des sociétés de services qui gravitent autour de Lotus-Domino, Coheris s’est définitivement tourné vers la gestion de la relation client en mars 2000, date de son achat de l’éditeur Enéide, qui a renforcé son offre logicielle dans ce domaine. Résultat : son chiffre d’affaires en 2000 a presque doublé par rapport à celui de 1999 ; mais, à périmètre constant, il n’a crû que de 28 %. La société poursuit sa croissance externe en 2001 en rachetant en octobre Intelligent Sales Objects, éditeur d’outils d’aide à la décision pour les forces de vente.
299 : Hardis : un petit accidents ans conséquence Malgré une chute de près de 25 % de son chiffre d’affaires, l’éditeur grenoblois affiche, comme à l’accoutumée, un petit bénéfice symbolique ?” en tout cas, il n’a pas procédé à un licenciement massif. L’explication : une activité de négoce de matériel IBM grevée par le départ de personnel stratégique et une stagnation des activités de services liées au passage à l’an 2000. En revanche, les ventes de progiciels ont continué ?” et continuent toujours ?” de progresser, de même que les ventes d’AGL. La réorganisation effectuée a d’ores et déjà commencé à porter ses fruits au premier semestre de 2001.
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