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Le blason des serveurs parallèles redoré

Un site marchand doit être hautement disponible. Equilibrer les charges et tolérer les pannes sont au menu des SGBD parallèles.

Le commerce électronique suscite un regain d’intérêt pour les systèmes hautement disponibles et tolérant aux pannes, affirme sans détour Patrick Crétinon, responsable de la division Tandem chez Compaq France. Après deux années de déclin, l’activité liée à nos serveurs Himalaya a redémarré au deuxième semestre 1999. ” Enterrée après son rachat, la marque refait surface dans les campagnes de publicité e-business de Compaq (” Compaq NonStop “). Et, avec elle, la base de données parallèle NonStop SQL, spécifiquement taillée pour ses machines massivement parallèles Himalaya.Ce produit est apparu au milieu des années quatre-vingt pour des besoins transactionnels lourds. Adapté au décisionnel au début des années quatre-vingt-dix, il vient de se voir totalement refondu pour devenir compatible Ansi SQL et -c’est une première- pour être utilisé sur d’autres plates-formes que NonStop Kernel, comme des clusters Windows NT notamment. Comme Compaq, les éditeurs de SGBD haut de gamme se sont tous lancés dans une campagne de séduction des créateurs de sites de commerce électronique. En effet, d’une part ceux-ci doivent faire face à des pics de charge imprévisibles et, d’autre part, ne peuvent laisser leur système hors service trop longtemps sous peine de perdre des clients par nature volages.Ces moteurs parallèles obéissent au vieux principe selon lequel l’ajout de processeurs répond à l’augmentation du nombre d’utilisateurs connectés et constitue, dans ce cas, un bon moyen de conserver des niveaux de performance linéaires. Voilà pourquoi ils épousent toutes les formes d’architectures multiprocesseurs : SMP (Symmetric MultiProcessing), MPP (Massively Parallel Processing), ou cluster. Certaines bases se prêtent cependant davantage au transactionnel lourd.
“C’est dans ce contexte de mises à jour et de consultations massives qu’Oracle Parallel Server est le plus pertinent”, assure ainsi Pascal Rawsin, responsable marketing base de données internet chez Oracle France. Dans ce cas, chaque n?”ud du cluster accueille une instance d’Oracle Parallel Server, chacune partageant la même base de données physique. La charge résultant des requêtes est ainsi répartie sur les différents n?”uds.

Partitionner les tables en plusieurs fragments éclatés

“Equilibrage de charge et haute disponibilité sont naturellement liés”, précise Marc Yvon, directeur de l’avant-vente chez Informix France. Comme ses rivaux, ce dernier prévoit avec son SGBD XPS la redirection automatique des requêtes vers un n?”ud actif en cas de panne de l’un des autres serveurs. L’éditeur destine sa base parallèle aux gros entrepôts décisionnels.Comme DB2 UDB Enterprise Extended Edition 7 et SQL Server 2000, XPS 8. 30 permet ainsi de partitionner les tables volumineuses en plusieurs fragments éclatés sur les différents n?”uds du cluster -une fonction offerte par Oracle au travers de l’option Oracle Partitioning. Une requête lourde est alors divisée en sous-requêtes émises vers chacune des partitions.

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Stéphane Parpinelli