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Le bilan culturel du gouvernement Ayrault

Après la démission du gouvernement, c’est l’heure du bilan. Pour la culture, l’équipe de Jean-Marc Ayrault a avancé sur plusieurs points dont la fin de la coupure d’Internet en cas de téléchargement illégal (Hadopi) et l’indépendance du CSA.

En quittant ce soir le pouvoir, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault tient à faire connaître son action lors des deux dernières années aux commandes. L’AFP a passé en revue ses actions dans plusieurs domaines, dont la culture.

Quatre actions menées par Aurélie Filippetti, ex-ministre de la Culture depuis ce soir, sont mises en avant. D’abord, l’exception culturelle qui a été défendue avec l’exclusion du mandat des négociations commerciales entre l’UE et les Etats-Unis. Il rappelle aussi que le « CSA a retrouvé son indépendance en ce qui concerne la nomination des patrons de l’audiovisuel. Nicolas Sarkozy avait attribué ce rôle à l’Élysée. »

Sur l’Hadopi -que le programme de François Hollande promettait de supprimer- il indique qu’il a mis fin à la coupure d’accès à Internet en cas de téléchargement illégal. Enfin, pour l’édition et le livre, il note « le retour à un taux réduit de TVA à 5,5% (passé à 7% sous Sarkozy) et rappelle le plan d’aide aux librairies indépendantes ».

Ce bilan ne fait, par contre, pas état du travail de Fleur Pellerin pour supporter le numérique français avec, entre autres, le lancement du label FrenchTech, ni du projet de loi de programmation militaire dont certains points restent encore très polémiques en matière de libertés individuelles.

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Pascal Samama