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Laurent Ménard (Groupe Argus) : ‘ La haute disponibilité est aujourd’hui accessible aux PME qui ont un fort impératif de présence en ligne ‘

Arrivé en 2001 à la tête de la direction informatique du Groupe Argus, Laurent Ménard déploie une architecture à haute disponibilité. Vitale pour le fonctionnement des services de cotation, cette refonte du système d’information se
révèle aussi abordable.

Décision Informatique : Pourquoi avoir choisi une architecture de base de données et de serveur J2EE en grappe ?Laurent Ménard : Jusque-là, notre groupe disposait d’une plate-forme pour chacun des médias que sont le Minitel, le magazine papier et le Web. Le défaut de ce système était l’absence de synchronisation. Lorsqu’un
algorithme de cotation évoluait, son déploiement sur les différentes plates-formes entraînait des erreurs.Il s’agit donc d’une réforme globale du système d’information ?LM : En effet. L’objectif était de reprendre les choses en main et d’urbaniser notre système d’information. Auparavant, il y avait des technologies et des logiciels hétérogènes, chaque direction métier faisait ses
propres choix et l’informatique interne était réduite à une équipe d’exploitation.Vous avez privilégié un cluster Linux pour réduire les coûts. Maîtrisiez-vous cette technologie ?LM : Non, mais j’avais été confronté à une problématique similaire lorsque j’étais responsable informatique de Degriftour : pointes de trafic et exigence de disponibilité. J’avais alors évalué Oracle Parallel
Server, l’ancêtre d’Oracle9i RAC, sans l’adopter car mon budget était trop limité.Quelle serait la plate-forme Java idéale ?LM : Il n’y en a pas. Il n’y a que des plates-formes adaptées à des besoins. Nous avons choisi Oracle par souci de cohérence, mais le choix aurait été différent ailleurs. Notre architecture ne conviendrait sans
doute pas au déploiement d’une application très standardisée.Qu’avez-vous appris au cours de ce projet ?LM : Que la maîtrise technique est indispensable, mais qu’il faut aussi expliquer l’intérêt de la technologie, communiquer, vulgariser. Celle-ci ne doit pas être considérée comme un frein à l’activité, mais plutôt
comme une source de chiffre d’affaires, et surtout comme un moyen de prendre conscience du potentiel de l’entreprise. Au Groupe Argus, il y avait une image négative de l’informatique, mais cela a changé.

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Renaud Bonnet