Passer au contenu

La technologie: SyncML, un protocole standard de synchronisation pour 2001

L’initiative SyncML définit un protocole standard – basé sur XML – de synchronisation de données entre le terminal mobile et les applications centrales.

Le modèle d’informatique mobile a son talon d’achille : la synchronisation de données. Après avoir manipulé leurs données locales en mode déconnecté, les utilisateurs de terminaux sans fil – assistants personnels, téléphones mobiles, pagers, etc. – ont besoin, dès qu’ils se reconnectent au réseau, de consolider les mises à jour vers les applications et bases de données centrales. Une tâche plus connue sous le nom de synchronisation. Or, à ce jour, cette fonction offerte par les outils spécialisés relève de techniques propriétaires. De surcroît, chacun d’eux ne fonctionne qu’avec une faible sélection de protocoles de transports, et ils ne savent gérer la propagation de données qu’entre un nombre limité à la fois de sources de données et de périphériques mobiles.C’est à ces lacunes qu’entend répondre l’initiative SyncML, menée par Ericsson, IBM, Lotus, Nokia, Palm, Psion et Starfish, et dont l’objectif est de définir un protocole standard de synchronisation. Les premiers produits conformes à SyncML, soutenu par plus de 450 adhérents, sont attendus pour le début 2001. Le standard prévoit d’exploiter une large variété de protocoles de transport – HTTP, TCP/IP, WSP (Wireless Session Protocol, un sous-ensemble du WAP), Obex (Bluetooth, IrDA, etc. ), SMTP, POP3, Imap, etc. SyncML se propose aussi de supporter une vaste étendue de formats de données, comme vCard (données de contact), vCalendar et iCalendar (calendrier), les e-mails, les données relationnelles, les documents XML et HTML, ou encore les objets binaires (Blob – Binary Large Objects). Ce protocole fait appel au métalangage XML pour représenter les données échangées lors d’une session de synchronisation. Compte tenu des faibles ressources mémoire de la plupart des terminaux mobiles, les données et les commandes de synchronisation seront codées et compressées dans un format binaire, comme WBXML (WAP Binary XML), pour réduire à la fois l’espace mémoire nécessaire au stockage des messages reçus et les ressources CPU utilisées pour traduire (parser) les données.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Stéphane Parpinelli