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La technologie: Oracle décrit ses services web dans son propre jargon XML

Les services web d’Oracle sont décrits dans un format XML propriétaire incompatible avec le langage de description WSDL soutenu par IBM et Microsoft

Il faut d’abord considérer Oracle 9i Dynamic Services (ODS) comme un moteur d’exécution de services web écrit en Java, capable de s’exécuter soit sur le serveur d’applications Oracle 9i Application Server, soit sur Oracle 9i JVM, la machine virtuelle Java de la base de données Oracle 8i. Mais ODS est aussi un environnement de développement. A ce titre, il permet à un fournisseur de ressources logicielles (site web, contenu de base de données, etc. ) d’exposer le contenu de ses composants applicatifs décrit dans un format XML propre à l’éditeur.Baptisé Service Descriptor, celui-ci est pour l’instant incompatible avec le langage de description WSDL (Web Services Description Language), défendu par Microsoft et IBM. L’invocation d’un service dynamique Oracle nécessite la bibliothèque Dynamic Services Client (DSC) pour se connecter au moteur d’exécution d’ODS. Grâce à DSC, une application pourra donc appeler un service web sous la forme d’une requête conforme au format Service Descriptor.Laquelle, au moyen des adaptateurs Input et Protocol, sera interprétée par le moteur d’ODS et traduite dans l’interface d’appel fournie par la ressource logicielle et envoyée sur le protocole HTTP si celle-ci est un site web. Dans ce cas, la réponse se présentera sous la forme de pages HTML converties par ODS dans un document au format Service Descriptor, émis à l’application appelante.A noter qu’Oracle propose un assistant de création automatique de services dynamiques simples, c’est-à-dire fondés sur le contenu d’un site web – de cotation boursière, par exemple. Grâce à l’URL fourni par le développeur, l’assistant instaure une connexion avec le site et récupère la page HTML correspondante pour analyser sa syntaxe.Il invoque ensuite le service fourni par le site web en question avec des valeurs d’entrée fictives afin de récupérer et d’étudier la structure des pages HTML reçues en réponse. Fort de ces informations, l’assistant peut alors générer la des- cription du service web (dans le format XML Service Descriptor), l’enregistrer et le classer dans l’annuaire LDAP Oracle internet Directory, bâti sur Oracle 8i.

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Stéphane Parpinelli