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La ronde des portables dans les écoles californiennes

Un collège de Fremont à Sunnyvale, les Ibook passent de classe en classe, et les élèves restent connectés au net.

Un tableau noir, ça ne plante pas“, ironise John Magee, professeur de biologie au collège de Fremont à Sunnyvale, en Californie. ” C’était ma première peur lorsque j’ai commencé à distribuer à mes élèves les Ibook à connexion sans fil acquis par l’école. ” Une peur vite envolée. “ L’avantage de ces machines est qu’elles ne nécessitent quasiment pas de maintenance et sont faciles à prendre en main par les enfants “, juge John Magee.Depuis leur achat pour la rentrée 2000, les 75 ordinateurs portables d’Apple et leur armoire à roulettes équipée d’une borne de réseau sans fil Airport font le tour des classes. Ils sont utilisés aussi bien en sciences qu’en langues. Et si, la plupart du temps, les ordinateurs sont simplement posés sur les pupitres des élèves, rien n’interdit d’aller les utiliser dans le cadre de la visite d’un musée ou d’une classe de découverte.Le collège de Fremont fait partie des bénéficiaires du programme de développement de l’informatique à l’école de l’université de Stanford, réalisé en partenariat avec Apple. L’utilisation d’ordinateurs portables en classe n’est d’ailleurs qu’un des aspects de ce programme. “ Nous utilisons par exemple des présentations Powerpoint pour illustrer un cours de sciences, raconte John Magee. Les élèves ont devant eux un exemplaire imprimé sur lequel prendre des notes. “Mais, pour lui, le plus gros progrès apporté dans ses cours par les nouvelles technologies est bel et bien internet. ” Au lieu de passer tout mon temps à mettre au point des expériences pour illustrer mes cours, je peux aller chercher des documents en ligne. ” Le web est aussi le moyen par lequel les élèves font leurs devoirs. Pendant le cours, ils utilisent leurs Ibook pour accéder à des exercices online.Même chose ou presque pour les leçons et les exercices à faire ” à la maison “, qui peuvent être téléchargés depuis le site de la classe. “ Là encore, les nouvelles technologies apportent un plus, poursuit John Magee. S’ils ne comprennent pas quelque chose, ils peuvent m’envoyer un courrier électronique ou se connecter à la messagerie en temps réel de la classe. ” Une approche bénéfique pour les enfants : ” Les élèves communiquent mieux et plus facilement. Ils me posent des questions qu’ils n’auraient sans doute pas eu l’idée de me poser avant “, se réjouit le professeur.

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Paul Philipon-Dollet