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La presse écrite soutient le projet de taxe sur les mobiles connectés

La presse revendique sa part des recettes issues de la future taxe qui pourrait être instaurée sur les appareils mobiles connectés, à la suite du rapport Lescure.

Le projet de taxe sur les smartphones a le soutien de la presse écrite. Plusieurs organistions patronales représentatives, dont le syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN), celui des éditeurs de la presse magazine (SEPM) et de la presse quotidienne régionale (SPQR), sont favorables à une taxe sur les ventes d’appareils connectés.

Ce projet, préconisé par le rapport Lescure, vise à instaurer une taxe – celle-ci pourrait d’être d’environ 1 % – sur les smartphones ou les tablettes tactiles (indépendamment de leur capacité de stockage), pour financer la transition numérique des industries culturelles.

Pour ces syndicats, « Il est incontestable que les producteurs de contenus contribuent à la valeur perçue des équipements technologiques. Il relève ainsi d’un enjeu de politique publique que d’instaurer des mécanismes de compensation du transfert de valeur ».

La presse écrite revendique donc de bénéficier d’une partie des recettes qui pourraient être collectées via cette future taxe, sachant que ce sont les industries culturelles qui en seraient, a priori, les premiers bénéficiaires.

Les éditeurs de presse avaient déjà obtenu de Google en février 2013, le financement d’un fonds doté de 60 millions d’euros afin d’encourager la transition numérique des médias papier.

Lire aussi :

A.Filipetti : la taxe sur les smartphones sera “extrèmement faible” (publié le 13 mai 2013)

 

 

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Frédéric Bergé