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La gestion du cycle de vie des produits entre dans la troisième dimension

Dassault Systèmes et IBM travaillent autour de l’intégration de 3DXML. Ce format doit simplifier l’échange dobjets 3D.

Format 3DXML, simulation, réalité virtuelle… L’ECF 2005, la grand-messe annuelle du
PLM (gestion du cycle de vie des produits) de Dassault Systèmes et d’IBM, a été placée sous le signe de l’image. Les deux partenaires ont aussi montré leur intention
d’emprunter de nouvelles voies.Ils entendent ainsi intégrer leur offre au reste du système d’information. Ils souhaiteraient aussi s’orienter vers un processus industriel totalement numérisé et optimisé, et enfin développer de nouveaux marchés, en
dehors de l’industrie manufacturière.Annoncé en 2004, 3DXML a gardé la vedette en 2005. Ce format doit simplifier et alléger les échanges d’objets 3D entre les outils de la gamme Dassault Systèmes, mais surtout avec des logiciels tiers. En particulier ceux de
Microsoft Office. Partenariat avec IBM oblige, il sera compatible avec Lotus Notes dès sa prochaine version.

Deux rachats finalisés : Abaqus et Virtools

Dassault Systèmes a aussi profité de l’ECF pour finaliser deux rachats : ceux d’Abaqus et de Virtools.
Fin juillet, il absorbait, en effet, cet éditeur de visualisation 3D et de réalité virtuelle ?” Autodesk vient d’ailleurs de lui emboîter le pas en rachetant Alias.
Virtools s’est illustré dans la publicité et les jeux vidéo. Mais il autorise surtout son acquéreur à prolonger la chaîne du PLM jusqu’à la mise en situation virtuelle du produit dans son contexte.Par exemple, l’essai d’un prototype automobile numérique dans une situation réaliste sur route, mais aussi l’installation d’un nouveau bidon de lessive en rayon de supermarché. ‘ Les
offres de visualisation 3D sont déjà très nombreuses. Toutefois, la qualité de la projection et l´utilisation pour les ingénieurs restent insuffisantes ‘
, commente, peu convaincu, Helmut Ritter, DSI ingénierie de Magna Steyr.
‘ Le rachat d’Abaqus en mai est plus intéressant. La simulation est un élément clé. Simplement, ce n’est pas l’outil que nous utilisons… ‘ En effet, la simulation évite les
prototypages et autorise la parallélisation de certaines taches, réduisant ainsi délais et coûts. Quoi de plus essentiel ?

Viser de nouveaux marchés

De son côté, le nouveau Global General Manager PLM d’IBM, Walter Donaldson, fraîchement promu a confirmé les ambitions de Big Blue sur de nouveaux marchés. ‘ Il ne s’agit plus de construire une plus
belle voiture ou un plus grand avion avec le PLM. Nous attaquons d’autres secteurs, comme les biens de consommation ou aussi l’agroalimentaire, l’énergie, et même les services bancaires. Sachant que la maturité vis-à-vis du PLM
y est très variable. ‘
Reste que seuls 400 clients auraient fait le déplacement à Francfort, contre le double à Paris en 2004. Désintérêt pour le PLM ou pour la capitale financière de l’Allemagne ? Difficile à dire. Attendons l’édition
2006… à Barcelone.

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Emmanuelle Delsol