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La Fiifo : alternance pour petites promotions

Sur le site d’Orsay, cette petite école d’ingénieurs forme des informaticiens généralistes. Des conventions de stages professionnels sont négociées dès la première année.

Originale, cette Formation d’ingénieurs en informatique de la faculté d’Orsay (Fiifo) qui se veut avant tout professionnalisante ! En quatrième et en dernière années, l’étudiant a le choix de poursuivre ses études en optant pour le statut d’apprenti, ou bien en signant deux conventions annuelles de stages professionnels pour une période de cinq mois. Toutes les promotions, limitées à une cinquantaine d’élèves, sont formées sur le terrain. “Mon stage de six mois chez un éditeur de progiciels de gestion, où je faisais notamment de la programmation, a précédé mes deux dernières années d’études en apprentissage”, note Michael Amsilli, ingénieur d’études chez Alcatel Optronics. Son salaire annuel de 88 800 francs est passé à 228 000 francs, lorsque son employeur – satisfait de son apprenti rencontré dans un forum organisé par l’école -, l’a embauché pour un contrat à durée indéterminée.

Des programmes actualisés tous les ans

On entre à la Fiifo avec un bac S en poche et l’on en sort bardé du diplôme d’ingénieur des techniques de l’industrie, spécialité informatique. Sauf à figurer dans les “10 % des étudiants congédiés chaque fin de deuxième année”, indique Laurent Delorme, président de l’association des ingénieurs Fiifo. C’est en effet une année butoir où l’informatique pèse tout autant que l’enseignement général (maths, anglais, économie, physique, communication).Les programmes sont actualisés tous les ans. “Les techniques de programmation Enterprises Java Beans ont été introduites l’an dernier”, souligne Marie-Claude Heydemann, directrice de la formation. En quatrième et cinquième années, les matières techniques sont renforcées (65 %, contre 35 % d’enseignement général) avec une spécialité annuelle obligatoire. “Effet de mode ! Les étudiants se ruent sur l’intelligence artificielle”, observe Laurent Delorme. Un vernis de spécialité n’est de toute façon pas un luxe pour ces ingénieurs généralistes, galvanisés par le milieu scientifique universitaire d’Orsay et son réseau d’entreprises.

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Geneviève Meunier