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La faillite de l’e-fiction

La sécurité, une bouffée d’oxygène pour les investisseurs

Le 10 octobre 2000, les dépêches se succèdent : Marasme financier pour les sites de commerce électronique américains (La Tribune) ; Avis de tempête sur les agences web américaines (Les Échos) ; Les fournisseurs de contenus web américains en difficulté (Wall Street Journal Europe). Un analyste de Merryll Lynch prévoit même un bain de sang parmi les acteurs du commerce en ligne. Les principales raisons de cet affolement sont bien entendu financières. La concurrence, sévère sur le terrain, l’est encore plus dans les couloirs feutrés des banques d’affaires. La source des dotcoms se tarit et leur manque de trésorerie frappe de plein fouet leurs partenaires. Le couperet de la Bourse est alors sans pitié. Un phénomène qui a fait ricochet en Europe où l’on compte actuellement de nombreuses victimes. Mais alors que le réel ralentissement n’est pas envisagé avant 12 à 18 mois sur le Vieux Continent, des analystes évoquent déjà un retournement de situation. Pour eux, la Net croissance se poursuivra en 2001. Finie l’e-fiction, les vainqueurs se compteront parmi les plus compétents au niveau technique. Un retour vers des valeurs technologiques qui constituent les bases d’internet. Cette tendance se vérifie aujourd’hui pour la partie infrastructures de réseau avec le succès rencontré par les fabricants de matériels optiques. Côté applications, ce sont les spécialistes de la sécurité ou du stockage qui font office de favoris. Et ce n’est pas un hasard si la sécurité, gage de confiance auprès des clients, des fournisseurs et des partenaires, figure en bonne place dans les projets internet qui fleurissent aujourd’hui. Nous consacrons d’ailleurs notre dossier central à ce thème en espérant qu’il vous aidera à répondre aux questions que vous vous posez.
Bonne lecture.

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La rédaction