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Kangaroo Village veut être un incubateur différent

Constitué par d’anciens chefs d’entreprise, ce fonds d’investissement privilégie marchés de niche et rentabilité à court terme

Alors que les fonds d’investissement sont restés longtemps dans l’anonymat, ils sont aujourd’hui presque aussi connus que les start-up. Parmi les derniers venus figure Kangaroo Village, un incubateur qui se caractérise par le profil de ses dirigeants, mais également par ses
choix d’investissement.

Une sélection rigoureuse

Philippe Hayat, l’un des quatre cofondateurs, l’explique : “Nous sommes tous des chefs d’entreprise et par ailleurs, nos apports personnels représentent plus de 50 % du capital de la société. Ceci nous permet de juger de la qualité des projets, et surtout d’évaluer leur rentabilité.” Pour Kangaroo Village, il n’est en effet pas question d’investir dans des start-up dont le plan de développement n’est pas parfaitement défini et qui ne visent pas la rentabilité à court terme (entre deux et trois ans). Sur les 200 projets reçus chaque mois, un seul est finalement retenu et se voit proposer un capital d’amorçage compris entre 1 et 5 millions de francs (152 000 euros et 762 000 euros).
Mais Kangaroo Village ne néglige pas pour autant les entreprises traditionnelles, notamment les PME, qui veulent se lancer dans l’aventure Internet. Elles ont l’avantage de posséder un esprit d’entreprise, mais n’ont ni les moyens ni le temps de recourir aux cabinets de conseil : “Nous leur conseillons de créer une filiale dédiée à cette activité. Ensuite, nous les accompagnons dans leurs projets.”Kangaroo Village n’entend pas rivaliser avec les grands fonds d’investissement issus d’établissements financiers. Mais sa structure légère, réactive et le profil de ses dirigeants sont des atouts non négligeables pour ceux qui veulent démarrer vite.

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FLORENCE PUYBAREAU