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Jeremy Garamond (Espotting) : ” Nous assurons que les liens affichés correspondent toujours à la requête “

La mise aux enchères des mots-clés par les moteurs de recherche permet aux plus offrants de figurer aux meilleures places dans les pages de résultats. L’époque où Google et Altavista s’illustraient pour la pertinence de leurs algorithmes de recherche est-elle révolue ?


01net. : Bonsoir à toutes et tous, nous sommes heureux de recevoir Jérémy Garamond
Jeremy Garamond : Bonsoir.paulette : Quelle est la différence entre le lien sponsorisé et les enchères de mots-clef ? Il n’y a pas de grande différence, les enchères étant une façon de commercialiser les mots-clés. Soit il y a achat d’un mot-clé avec une tarification “traditionnelle”, soit plusieurs annonceurs se positionnent sur un même mot et la position est déterminée en fonction de l’enchère faite sur le coût au clic.k-rol : Bonjour ! Tout d’abord je souhaiterai connaître l’âge de Jérémy et quel a été exactement son parcours professionnel car il a déjà un CV impressionnant alors qu’il paraît jeune… en plus, il est très charmant ce qui ne lui enlève rien ! Merci ! J’ai 26ans, et j’ai effectivement fait le pari de commencer à travailler très jeune.zinezanebrooke : Quel est votre chiffre d’affaire ? Comment le voyez-vous évoluer ? Quelles sont vos perspectives ? Le chiffre d’affaire est de 60 millions d’euros, en évolution constante et forte. Les perspectives ? Nous sommes confiants, et faisons tout pour anticiper les tendances futures pour préparer nos services, et répondre ainsi au mieux aux attentes de nos clients actuels et futurs…Courcour : Est-ce que n’importe quel pro ou site peut adhérer à votre système de fonctionnement, ou est-ce simplement réservé aux portails et aux sites à gros trafic ? Nous étudions tous les sites ! Ce n’est pas réservé qu’aux gros portails.Premium : Comment ça marche exactement votre système de vente aux enchères de mots-clefs ? Cela fonctionne comme une place de marché. Chaque mot à son “cours”, en fonction de la période de l’année, et du secteur d’activité, en vous rendant sur www.espotting.fr, vous tapez un mot-clé, et vous avez le montant de l’enchère qui s’affiche. Les enchères sont réactualisées toutes les minutes.Journaliste 01net. : Ne craigniez-vous pas que les moteurs de recherche décident finalement de commercialiser en direct leurs mots-clés ? Le principe même, c’est de (1) mutualiser les forces de vente pour ce produit, (2) appliquer le principe de “l’achat groupé”. Plus il y a de sites qui adhérent au réseau Espotting, plus les annonceurs sont intéressés par l’offre Espotting… et plus il y a d’annonceurs, plus les “portails”, sites affiliés, etc., y gagnent.André : M. Garamond, certains de vos clients comme Freesurf ne discernent pas résultats gratuits et liens sponsorisés… N’est-ce pas un peu limite comme pratique ? La pub ne prend-elle pas le dessus sur la pertinence ? Chaque site affilié à sa propre politique éditoriale, nous recommandons FORTEMENT à ces derniers de bien identifier les liens sponsorisés comme étant une forme de publicité. Sur Freesurf, il s’agit de quelque chose de récent qui devrait être corrigé dans les jours qui viennent.Nigel : Structurellement, comment êtes-vous organisés dans votre cellule développement ? Qui et combien s’occupent de quoi ? Votre cellule comprend-t-elle le pôle technologique ? Le développement en France concerne plus le développement du réseau affilié, le développement de nouveaux services… La technologie est centralisée à Londres. La structure France compte 20 personnes : 6 à l’éditorial, 6 au commercial, 3 au service client, 2 au service affilié, un DG, une assistante et moi-même.alain : Ca veut dire quoi “mutualiser”, concrètement ? Il faut se placer dans la peau d’un annonceur qui annonce chez Espotting touche environ 70 % du marché internaute français. Un contact d’environ 7 internautes sur 10.Sylvain : En terme de technologie, on remarque qu’il y a toujours des évolutions. Par exemple, la société Exalead propose de générer à la volée des mots clés par des algorithmes statistiques basés sur les résultats de la recherche, pour guider l’utilisateur. Pensez-vous que ce soit incompatible avec votre technologie, ou au contraire complémentaire ? C’est un outil d’aide à la décision… Nous proposons, nous aussi, un outil qui permet de générer des listes de mots clés en fonction d’un mot-clé tapé.B.I.L : La communication des acteurs de votre type n’est réellement pas claire. Qui est véritablement de leader Mondial ? Lequel d’entre Overture et Espotting est le plus en avance en Europe, et du côté de la frontière mexicaine ? Je vais être très honnête avec vous !! Sur Internet, tout le monde est premier !! Nous sommes leader en matière de ” reach “, en matière de nombre de clients, en nombre de pays par rapport à l’activité en Europe, en nombre de requêtes, mais, effectivement, nous n’intervenons pas au Nord du Mexique. Nous nous concentrons sur l’Europe. Le E vaut pour Europe.erisman : Cette méthode ne serait-elle pas discriminatoire pour certains sites ? C’est-à-dire ? Si c’est en terme de prix d’accès ? Les campagnes démarrent à 150 euros, ce qui ne place tout de même pas la barre trop haut.Dany : Un dilemme s’offre à moi. J’aimerais tenter l’aventure des liens sponsorisés sur mon site mais je me demande comment vous vous rétribuez dans l’histoire. Peut être pourriez-vous m’expliquer ! Nous reversons un pourcentage minimum aux sites affiliés (15 %), en fonction (1) des engagements de volume que vous même pouvez prendre (2) de l’affichage des liens… Je vous encourage à vous rendre sur notre site pour entrer en contact avec les personnes qui gèrent cela chez nous.Alain : Ne craignez-vous pas que les régies de pub essaie de pénétrer sur le marché des liens sponsorisés ? La dimension technologique est importante, et il y a plusieurs mois/années de R&D pour arriver à répondre à plus de 1 milliard de requêtes par mois !zinzanebrouke : Si je veux vous débaucher, je dois mettre combien sur la table ou faire quoi ? J’aime ce que je fais ! L’aventure est magnifique !Journaliste 01net. : On parle de robots qui font artificiellement monter les enchères… Il y a beaucoup de systèmes de sécurité sur le site qui verrouillent tous les accès. Agir sur les enchères ne peut être fait que par des petits humains comme vous et moi, et je vous promet qu’il n’y pas de robot au bureau.Konrad : Question bête : pourquoi est-ce qu’Espotting a pris le nom d’Espotting Media en France ? C’est une question de positionnement ? E pour Europe, et “to spot” pour le ciblage, media, pour expliquer avec le nom que nous travaillons dans le secteur de la publicité et pas .com pour ne pas faire peur aux gens.B.I.L : Sur la présence Européenne : quel pays comptez-vous ouvrir prochainement, quelles frontières souhaitez-vous garder au niveau professionnel ? Visiblement, l’Espagne vous a intéressés pour les prestations payantes, et l’Allemagne pour les performances, mais quelle est la suite ? Nous sommes déjà présents en France, Grande Bretagne, Allemagne, Espagne et Italie, 3 ” succursales ” dans d’autres pays sont en cours d’ouverture. D’autres encore sont prévus, mais je ne peux pas tout vous révéler.alain : Vous travaillez en collaboration avec des web-agencies ? Oui, le terme web-agency regroupe plusieurs “types” d’entité… nous travaillons avec toutes les agences medias et pratiquement toutes les web-agencies principales. Ces dernières nous intéressent particulièrement pour toucher certains types de clients.NKS : En terme de développement, est-ce qu’Espotting va se stabiliser sur le lien sponsorisé ou est-ce que vous allez comme Google vous diversifier dans d’autres domaines de services payants ? Nous restons concentrés sur notre métier qui est de mettre en relation de façon très qualifiée des consommateurs potentiels et des marchands.paulette : Vous n’avez pas peur de signer l’arrêt de mort au niveau de l’intérêt des moteurs avec les liens promotionnelles ? Non ! ! ! Si, les liens sont clairement identifiés, il n’y a pas tromperie. Cela doit être vu comme une source d’information complémentaire aux liens naturels lorsqu’un internaute tape “voyage Grèce”, je ne sais pas à l’avance s’il veut des offres de voyages, de l’information sur le pays ou voir une page perso faîte par quelqu’un, parti faire un voyage là-bas. Nous assurons que les liens affichés correspondent toujours à la requête formulée, au travers d’un contenu, d’une offre ou d’un service.Hotpants : Quels sont vos critères de choix de vos clients ? La pertinence éditoriale, c’est-à-dire les critères cités ci-dessus. Il faut aussi que leur site réponde de façon pertinente aux mots sur lesquels il souhaite se placer, nous ne regardons donc pas simplement le client (son site), mais le client et ses “intentions” de communication.No_man_s_land : Bonjour , comment gérez vous la concurrence ; à part les arguments marketings, disposez-vous d’autres moyens pour vous imposer ? La technologie, l’esprit d’équipe, un savoir faire EUROPEEN, notre sérieux associé à notre bonne humeur ainsi que notre réseau de distribution parle de lui même…skyboubou33 : Etes-vous sûr que les liens sponsorisés améliorent la pertinence des moteurs ? Il s’agit d’un complément d’information dans les pages jaunes, le fait qu’une société soit en gras et encadré ne gêne personne… c’est comparable.Agathe : J’aimerais savoir en quoi vous pensez que le lien sponsorisé est plus porteur que le réfèrencement payant ? La page d’un site web est décomposée en plusieurs espaces, chacun travaille sur le sien ! Chaque espace à des performances différentes, et des tarifs différents, il faut savoir en amont en tant qu’annonceur quels sont ses objectifs et en fonction de ça, mettre le moyens en place adéquats. Nous ne répondons pas à toutes les problématiques, il pourrait être plus intéressant de faire du réfèrencement payant, du bandeau, de la newsletter ou tout autre forme de publicité-promotion.Journaliste 01net. : Aux US, le nombre de clics sur les liens payants est en baisse. Les internautes ne risquent-ils pas à terme de réagir en privilégiant les liens “gratuits” ? Aux US, les liens baissent. Il faut peut-être vérifier la pertinence des liens. En Europe, le nombre de clics grimpe de plus de 20 % d’un mois sur l’autre !paulette : Quel est exactement votre rôle en tant que directeur du développement à Espotting ? Anticiper les attentes de nos annonceurs, et déjà mettre en place les services correspondants.skyboubou33 : Si quelqu’un tape “voyage Grèce” et qu’il recherche des pages persos, avec les liens sponsorisés, il aura des entreprises de voyage et non des pages persos en premières réponses… donc je pense que les liens sponsorisés ne sont pas un bon moyen pertinent pour toutes les recherches car vous êtes bien d’accord qu’un petit site perso n’ira pas payer des mots-clés pour être vu en premier… La question des pages perso est la même quelque soit le type de lien : sponsorisé, naturel…Youcef : Comment se déroule les enchères de mots-clefs ? Les annonceurs voient, en temps réel, sur notre site les enchères par mots-clés, en fonction du taux de transformation observé sur ses produits, de ses coûts d’acquisition, et du retour sur investissement souhaité les annonceurs enchérissent par le biais de notre interface client (leur compte).Maxine : Quels sont vos tarifs ? Jean-Claude : Combien coûte une campagne de pub chez vous ? par bandeaux … 10 centimes d’euro le clic prix de départ …Courcour : Est-ce que le directeur du développement peut me dire si il y a des emplois à pourvoir chez Espotting ? Si oui, quel profil ? Oui, nous cherchons toujours des commerciaux de talent, des personne au service client pour fidéliser et des éditorialistes pour vérifier la pertinence. Sinon, je cherche une personne pour le marketing-communication.Zinezanebrouke : Comment être sûr, en tant que client, que l’audience que je reçois vient bien de l’activité des liens sponsorisés ? Notre technologie autorise ce que l’on appelle les liens de redirection, qui permettent à l’annonceur de tracker la provenance des clics, nous sommes 100 % transparents !nigel : Combien de clients comptez-vous à ce jour ? Qui sont vos gros clients ? De quel secteur viennent-ils ? Plus de 1 200 en France (clients actifs uniquement), après 10 mois d’activité, plus de 10 000 en Europe. Nos gros clients travaillent dans le secteur du voyage, produits culturels et automobile.juju : Google est-il votre principal adversaire sur votre marché avec son offre AdWords ? Peut être craignez-vous plus Overture ? Nous travaillons très intelligemment avec Google, en vue d’évangéliser le marché. Dommage que nous puissions pas en faire de même avec tous les acteurs du secteur…skaarj : N’êtes-vous pas trop transparent par rapport à vos concurrents ? Nous travaillons avant tout pour nos annonceurs, pas contre nos concurrents, donc nous les privilégions.MartheRichard : Dans quelle optique avez-vous noué ce partenariat avec NetBooster ? Quel en est la pertinence ? L’intérêt de proposer à un client / annonceur une solution globale de communication. Comme ce que nous faisons avec tous les acteurs du réfèrencement, ” Première Postion “, ” Absolut “…paulette : Qui de vos sites affiliés a le plus haut taux de clicks sur le liens sponsorisés ? Pas ceux que l’on croit. Mais le taux de clic n’est pas l’indicateur que nous privilégions en terme de ” monitoring “.skyboubou33 : Avez-vous beaucoup de sites persos sponsorisés ? Pas en client, ni en affilié…Jean-Claude : Portez-vous vous vos actions vers tous les secteurs d’activités ? Oui, bien sûr !!Courcour : Est-ce que vous porteriez attention à un tout nouveau site communautaire qui voudrait s’essayer au lien sponsorisé ? Oui, notre techno flexible permet d’envisager des intégrations nouvelles, à la fois efficace pour les annonceurs et pertinente pour les internautes.Jean-Claude : Un client peut-il décider d’arrêter à tout moment d’utiliser vos services ? Oui, un annonceur créé sa campagne en maximum 48 heures, et stop sa campagne s’il le souhaite à tout moment d’un simple clic de souris. Vous voulez vraiment arrêter ? ;o))juju : Généralement vous allez aux clients ou ils viennent à vous ? Les deux.skaarj : Pratiquez-vous des prix spécifiques pour des start-up ne disposant que de très peu de moyen ? Non, le prix au clic minimum est de 10 centimes deuros, et les prix sont mutualisés. 150 euros pour démarre une campagne, si vous paramétrez bien votre campagne, avec cette somme, vous gagnerez peut-être beaucoup plus.Jean-Claude : Quel est votre avantage concurrentiel ? Notre réseau de distribution, la pertinence de nos annonceurs, et la qualité de notre service client.Merci Jérémy Garamond, le mot de la fin ? Merci à tout le monde, et rendez-vous sur www.espotting.fr.

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La rédaction