Qui dit mieux ? Chef du service interconnexion et licence au sein de l’Autorité de régulation des télécommunications (ART), Jean-Claude Jeanneret a été au c?”ur de toute la déréglementation des télécoms depuis 1987. Il a successivement travaillé à la Mission à la réglementation générale (MRG), à la Direction générale des postes et télécommunications (DGPT), avant de rejoindre l’ART lors de sa création. Autant dire que l’arrivée de SFR dans le radiotéléphone, l’attribution des licences GSM au tandem SFR-Itinéris ou le choix de Bouygues Telecom pour le réseau DCS 1800 n’ont pas de secret pour lui.Même constat pour les préfixes de téléphonie fixe, le dossier récurrent de l’interconnexion, le dégroupage, la boucle locale radio ou la préparation de l’appel à candidature pour les licences UMTS. Un parcours qui symbolise la continuité de l’État puisqu’il a travaillé aux côtés de Jean-Pierre Chamoux (MRG), Bruno Lasserre (DGPT) et Jean-Michel Hubert (ART).Pongiste et cruciverbiste averti, Jean-Claude Jeanneret donne un nouvel élan à sa carrière en rejoignant le ministère de l’Intérieur au poste de directeur adjoint des transmissions et de l’informatique. Un poste dont on dit qu’il n’a rien d’une sinécure. Mais cet ingénieur général des télécommunications, très posé et toujours disponible, a l’habitude des tâches délicates.
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