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J2 : Nikon met timidement à jour son appareils photo hybride phare

Reprenant la base technique du J1, le premier compact à objectif interchangeable de Nikon, le J2, n’apporte que quelques améliorations mineures.

Lancé par Nikon à l’automne 2011, l’appareil photo hybride J1 est devenu champion des ventes de sa catégorie en un temps record en ciblant le très grand public. Il se voit aujourd’hui remplacé par le J2, un boîtier qui reprend l’essentiel de le précédent : même capteur CMOS 10,1 Mpix, nombre identique de zones autofocus, même processeur d’image, design très similaire, etc. Plus qu’une nouvelle version, le J2 est donc une petite mise à jour et non un vrai nouveau boîtier.

Petites tranformations

L’amélioration la plus notable est l’écran qui  passe de 460 000 points à 921 000 points : un doublement de la définition dont on espère qu’elle sera suivie d’un maintien de la qualité des couleurs. Et puisque nous parlons de couleurs, le nombre de coloris disponibles passe de 5 à 6. Un détail ? Que nenni : c’est notamment parce que Nikon a su proposer un appareil frais et rompant avec les sempiternels noirs et métal de la photo « experte»» que Nikon a su séduire le grand public. Dernier petit raffinement d’ordre physique, l’utilisation de métal pour la bague de maintien des optiques qui vient renforcer la solidité de l’appareil.

Nouvelle optique kit : plus compacte mais moins polyvalente

Outre le manque d’optiques disponibles pour les passionnés, le système Nikon 1 souffre aussi de la taille des optiques : si le capteur au format CX est le plus petit de la compétition (Pentax Q excepté), l’optique kit initiale 10-30 n’est guère plus petite que celles d’Olympus. Elle est nettement plus encombrante que le zoom pancake motorisé 14-42 mm X que Panasonic propose avec ses GX1 et GF5. C’est pourquoi Nikon offrira une alternative à son 10-30 mm (27-81 mm éq. 24 x 36), un nouveau 11-27,5 mm (30-74 mm). Une optique plus compacte, moins chère (le kit coûte 50 € de moins), mais aussi moins grand angle et zoomant moins.

Ajout de fonctions manquantes

A part des fonctions mettant en avant sa très grande rapidité de capture d’image – la rafale de petit hybride pousse à 60 images par seconde dans la limite de 30 images – le J1 manquait cruellement de certaines fonctions : Nikon corrige ici sa copie avec l’ajout d’un mode panorama par balayage, de modes créatifs, etc., s’alignant un peu avec la compétition.
Du côté des accessoires, on note l’apparition d’un caisson étanche – le WP-N1, proposé à 749 € – qui est très cher et ce d’autant plus qu’il est réservé au système hybride le plus pauvre en optiques de qualité… et en optiques tout court. Pas sûr que les amateurs de fonds marins optent pour un tel système tant que Nikon n’aura pas fait un effort de ce côté-là.

L’atout majeur de ce Nikon J2 est son prix : il sera lancé début septembre à 499 € avec le 10-30 mm (479 € avec le 11-27,5 mm) : en ne faisant qu’améliorer sa base technique, Nikon arrive à proposer un « nouvel » appareil sans avoir trop débourser d’argent en R&D. La réussite du système Nikon 1 nous laisse à penser que Nikon adopte la bonne stratégie pour séduire le plus grand nombre. Mais il est clair que les amateurs éclairés et autres enthousiastes resteront clairement sur leur faim… en attendant la mise à jour du boîtier expert – le V1 – et l’arrivée de nouvelles optiques… et les contre-propositions de la compétition !

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Adrian BRANCO