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iPad 4 Retina, une mise à jour pour rester dans la course ?

Alors que la fin de l’année approche, Apple veut que son iPad reste dans la course et dope le processeur de sa tablette à écran HD.

Jamais, dans l’histoire des « iDevices », ces périphériques qui fonctionnent sous iOS et qui forment le fer de lance de la stratégie mobile d’Apple, un appareil n’a été remplacé aussi rapidement. Lancé en mars 2012, le Nouvel iPad vient d’être détrôné et remisé au placard par une autre tablette à écran Retina.

Et de fait, ce « nouveau Nouvel iPad », baptisé iPad Retina ou iPad 4 par Apple, conserve tout de son prédécesseur, sorti plus tôt cette année : écran de 9,7 pouces (24,6 cm), définition exceptionnelle (2 048 points par 1 536), design affiné et poids allégé, autonomie annoncée à 10 heures, etc.

Quelques modifications et deux fois plus de puissance

En France, les changements se comptent en fait sur les doigts d’une main. Commençons par la plus importante, la nouvelle puce Apple A6X. La société de Cupertino nous refait le coup qu’elle avait réalisé entre l’iPhone 4S et l’iPad 3. A savoir prendre la puce introduite dans son nouveau smartphone, ici, l’iPhone 5, la modifier légèrement pour gagner en puissance afin d’assurer fluidité et performance sur un écran plus grand et la lancer avec une nouvelle tablette. Ainsi l’Apple A6X est donnée pour être jusqu’à deux fois plus performante que l’A5X – introduite avec le Nouvel iPad. Et ce aussi bien pour le processeur central que pour la partie graphique.

Réseaux dopés

Viennent ensuite d’autres améliorations, comme la prise en charge de la 4G dans les pays européens (pas la France) où l’iPhone 5 s’ébat en LTE, notamment en Angleterre et en Allemagne. Comme son aînée, qu’elle remplace, l’iPad 4 est compatible avec les normes 3G+ (DC-HSDPA), qui assurent en théorie des débits descendants allant jusqu’à 42,2 Mbit/s. Dans un même ordre d’usage, la prise en charge du Wi-Fi 802.11n, sur les fréquences 2,4 et 5 GHz, devrait assurer de meilleurs débits.

Améliorations anecdotiques

On découvre ensuite que le connecteur classique (30 broches) est remplacé par le nouveau Lightning, plus compact et présent sur l’iPhone 5 et sur les nouveaux iPod touch et nano. Vient ensuite la caméra en façade, FaceTime HD, de meilleure qualité avec un capteur de 1,3 Mpixel. Mis à part les adaptateurs Lightning vers USB/cartes SD/VGA et HDMI, les nouveautés sont maigres. Sauf à s’extasier devant les nouvelles déclinaisons en couleur des Smart Cover (en polyuréthane, vendus donc 39 euros) : rose, vert, bleu, gris clair, gris foncé et Product Red, pour participer à la lutte contre le sida.

Des prix en hausse

Ces changements minimes et ce saut de puissance impliquent une augmentation du prix de l’iPad de quelques dizaines d’euros. Ainsi, les modèles Wi-Fi uniquement coûtent 509 euros (contre 489 euros précédemment), 609 et 714 euros, en 16, 32 et 64 Go, alors que les modèles Wi-Fi + 3G seront facturés 639, 739 et 844 euros, pour les mêmes capacités.

A noter toutefois que, comme pour l’iPad mini, les précommandes sont ouvertes dès le vendredi 26 octobre 2012, mais que les iPad 4 Wi-Fi seront livrés à partir du 2 novembre prochain, alors que les versions « cellulaires » seront disponibles quelques semaines plus tard. Enfin, si l’iPad 3, alias le « Nouvel iPad », est remplacé par l’iPad 4, ou Retina, l’iPad 2, lui, est toujours en vente.

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Pierre FONTAINE