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iMediation entame une statégie de croissance externe par le rachat d’arcadiaOne

Après avoir assuré son financement, iMediation cherche à confirmer sa croissance. Si celle-ci n’est pas organique, elle sera au moins externe. La start-up acquiert donc l’américain ArcadiaOne, tout en préparant d’autre opérations.

” Le premier acteur qui sera capable de fournir une solution complète pour gérer les relations entre clients et fournisseurs aura gagné. Mais il n’existe pas encore. “ Et pour être celui-là, iMediation vient de réaliser sa première acquisition : ArcadiaOne, une start-up spécialisée dans les outils de syndication de contenus.” Leur solution permet de rechercher une information dans n’importe quelle base de donnée, de l’en extraire, et de la diffuser dans n’importe quel format “, affirme Didier Benchimol, président d’iMediation.ArcadiaOne continuera à vendre ses outils de son côté. Tandis qu’iMédiation incorporera sa technologie dans la nouvelle version d’iChannel, qui sortira au début de l’année prochaine. “ArcadiaOne a des contrats d’OEM avec I2 et Intershop, ou avec des places de marché comme Transora ou celle de Sun. Et elle est aujourd’hui à l’équilibre “, précise Didier Benchimol.Cependant, le président d’iMediation ne donne pas de précisions concernant le montant de l’acquisition. “L’opération s’est faite uniquement par échange de titres. Mais je ne peux pas en dire plus. Je peux juste indiquer qu’ArcadiaOne représentera en 2002 35 % du chiffre d’affaires de la nouvelle entité. Mais c’est vrai que le contexte facilite grandement ce genre d’acquisition “, explique Didier Benchimol.Ainsi, iMediation devrait renouveler de telles opérations de croissance externe afin d’agrémenter sa gamme de nouvelles fonctionnalités dans le domaine de la gestion des partenaires, des produits, des contenus, et du marketing.Pour l’heure, l’entreprise attend beaucoup de sa nouvelle génération de produits qui sortira en début d’année prochaine. “Nous devrions réaliser 50 % de notre chiffre d’affaires 2002 avec cette gamme, prévoit Didier Benchimol, en améliorant les fonctionnalités de synchronisation entre les réseaux physiques et les réseaux virtuels.”La société espère être en mesure, à son rythme ?” mais avant les autres ! ?”, d’offrir une gamme de services susceptibles “d’envahir le marché du channel management “, et de faire oublier une année 2001 qui ne lui aura guère été favorable. En effet, si Didier Benchimol misait toujours sur une croissance à deux chiffres à la fin du mois de mai dernier, il ne parle plus que de “croissance très modeste du chiffre d’affaires par rapport à 2000 “. Celui-ci s’était élevé à 18 millions d’euros.

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Frantz Grenier