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Hébergement : un service qui ne dit pas son nom

Les services d’hébergement se diversifient. Colocation, cohousing, hebergering… quel que soit le nom que l’on donne à cette nouvelle activité, le client risque d’avoir du mal à s’y retrouver.

Il y a trois ou quatre ans, le monde des télécoms découvrait de nouveaux acteurs dont le seul métier était l’hébergement. Ces sociétés, à l’instar du britannique Telehouse, avaient au départ une seule mission : accueillir les équipements d’opérateurs afin de permettre à ces derniers de pratiquer des échanges commerciaux entre eux au même endroit. Aujourd’hui, les premiers hébergeurs existent toujours et sont pleins à craquer, d’autres poussent comme des champignons à travers l’Europe, mais tous ont diversifié leurs activités.

Un marché ” hautement incestueux “

Ainsi, Interxion a commercialiser ses premiers services en France l’année dernière pour proposer, en plus, de la revente de minutes. Ce dernier service a quasi disparu au profit de nouvelles prestations, plus en adéquation avec la vague Internet, à savoir des solutions de stockage SAN ou NAS, ainsi que des VLan. “Toutes ces offres s’imposaient tant le prix du mètre carré a tendance à chuter”, explique Fabrice Coquio, directeur général d’Interxion France. “Dans les trois prochaines années, le prix de la surface louée disparaîtra au profit du service rendu”, poursuit Bruno Paolini, directeur du marketing d’IXEurope, l’un des concurrents les plus directs d’Interxion.Exodus, lui, a racheté l’activité Hébergement de Global Crossing. LDCom vient d’ouvrir un centre à Lyon, et Integra poursuit tranquillement son chemin.Mais, dans cet univers, difficile de savoir qui fait quoi, qui a combien de mètres carrés réellement disponibles et, surtout, qui est concurrent de qui. L’un d’entre eux explique qu’un tel flou est propre au marché télécoms “hautement incestueux et dans lequel tout le monde est à la fois vendeur et client de tout”.

Une visite des locaux s’impose

C’est sans doute pour cela que clients et fournisseurs ne s’appellent plus que par le doux nom de partenaires ! À peu de chose près, Interxion et IXEurope proposent les mêmes services mais pas de la même façon. En effet, le premier a choisi de maîtriser de bout en bout les services qu’il propose, tandis que le second préfère sous-traiter ses services de stockage auprès de SSP (Storage service providers) comme MSI ou Storage Telecom. Un conseil pour les entreprises qui ont besoin de ce genre de services : visiter les locaux avec un expert !

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la rédaction