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Google n’obtient pas de fréquences mobiles aux Etats-Unis

Le numéro 2 des opérateurs mobiles américains, Verizon, rafle au nez et à la barbe de Google le plus gros des fréquences télécoms nationales libérées par la télévision analogique.

Fair-play, Google félicite Verizon et AT&T sur son blog. Ces deux opérateurs ont remporté les enchères américaines pour l’attribution de fréquences de télécommunications, également convoitées par le moteur de
recherche. Le gendarme américain des télécoms, la Federal Communications Commission (FCC) avait mis aux enchères le 24 janvier dernier plus de 1 091 fréquences dans la bande des 700 MHz. Ces dernières étant le point d’être
libérées par les médias audiovisuels obligés de passer au numérique l’année prochaine. A l’issue de cette vente, la FCC a récolté plus de 19 milliards de dollars.C’est le numéro deux de la téléphonie mobile aux Etats-Unis, Verizon Wireless (coentreprise avec le britannique Vodafone), qui a emporté le plus gros bloc de spectres. Il rafle la quasi-totalité des fréquences nationales pour plus de
4,74 milliards de dollars. Google, qui espérait devenir un opérateur mobile national, avait quant à lui fait une offre de 4,71 milliards de dollars. Verizon conquiert en outre 100 lots de fréquences régionales pour près de
5 milliards de dollars supplémentaires.

Google à moitié déçu

Ces enchères ont douché l’espoir de voir entrer un nouveau grand compétiteur dans le segment de la téléphonie mobile. Pour autant, cela n’est pas perçu comme un échec pour Google, dans la mesure où les offres ont été suffisamment
élevées pour déclencher la procédure de ‘ plate-forme ouverte ‘, réclamée par le géant d’Internet pour les fréquences gagnées par Verizon pour desservir la totalité du territoire des Etats-Unis.La FCC avait en effet imposé au vainqueur du bloc national l’ouverture de ce réseau à tous les appareils mobiles et à tous les logiciels téléchargeables. Jusque-là, les opérateurs choisissaient leurs terminaux et bloquaient les autres
afin qu’ils ne puissent pas être utilisés sur leur réseau. Google y voit évidemment une opportunité pour ses logiciels et services. Il a déjà placé ses pions sur ce marché avec la plate-forme logicielle
Androïd, adoptée par plusieurs fabricants de téléphones.

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La rédaction