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Gladiac 920, d’Elsa : Une carte graphique de luxe pour les jeux en 3D

Intégrant le processeur GeForce3, de nVidia, la carte Gladiac 920, d’Elsa, est rapide dans les hautes définitions. Mais elle coûte 4 000 F et exige un PC puissant.

Une rapidité inédite pour le rendu des jeux en 3D sur écran de 19 pouces et des raffinements graphiques spectaculaires : voilà ce qu’apporte la carte graphique Gladiac 920, d’Elsa. Elle est équipée du tout nouveau processeur graphique de nVidia, le GeForce3. Avec 75 images par seconde en 1 600 5 1 200 points, la fluidité des jeux d’action comme Quake III, d’Activision, ou Evolva, de Virgin, est parfaite. Les ombres sont particulièrement réussies et les expressions du visage plus nettes.

Les points ne se voient presque plus

Pour bénéficier de tels effets, il faut disposer, en plus de la carte, d’un PC haut de gamme muni d’un écran de 19 pouces et d’un processeur à un gigahertz, au minimum. Lors des tests, notre laboratoire a comparé la Gladiac 920, d’Elsa, avec la plus rapide des cartes graphiques utilisant une puce GeForce2 Ultra, la 3D Prophet II Ultra, d’Hercules.Dans les basses définitions, en 800 x 600 points, le circuit GeForce3 se montre plus lent de 5 % que le GeForce2 Ultra. Au contraire, en haute définition (1 600 x 1 200 points), il est plus rapide de 29 % avec Quake III, qui affiche 74 images par seconde, et de 37 % avec Evolva (75 images par seconde). Cette rapidité n’avait encore jamais été atteinte. Mais pour profiter d’une telle définition, qui rend presque invisibles les points constituant les images, un écran d’au moins 19 pouces est indispensable. En effet, cela permet d’éviter les scintillements. Un écran de cette taille coûte aujourd’hui plus de 4 000 F (610 ?).La puissance de calcul apportée par les 57 millions de transistors du GeForce3 (10 millions de plus qu’avec le Pentium 4) améliore sensiblement la qualité des images. Grâce au lissage effectué par la carte, plus aucun effet d’escalier n’est discernable sur les diagonales. Les textures, dessinées au point près, apportent un bon effet de relief. Les personnages de Giants, Citizen Kabuto, le jeu d’Interplay fourni avec la Gladiac 920, sont les premiers bénéficiaires de ces avancées graphiques. Le résultat est époustouflant.Il faudra s’armer de patience pour que d’autres titres exploitent au mieux les possibilités de cette nouvelle puce. Les propriétaires de PC luxueux munis d’écran plats TFT d’une diagonale de 17 pouces regretteront que la Gladiac 920 ne possède pas de sortie numérique DVI. Celle-ci permet en effet d’améliorer la qualité et la rapidité d’affichage sur les écrans de ce type. Une absence regrettable sur une carte vendue quelque 4 000 F (610 ?).

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Guillaume Girard