Le terme ” gestionnaire de connaissances ” n’est apparu qu’au cours de ces dernières années dans les entreprises. Les Anglo-Saxons lui ont même ajouté un rang hiérarchique : ” Chief Knowledge Officer “. Il désigne le patron d’une équipe qui se consacre à cette activité. ” Ce métier récent est pratiqué par des jeunes “, indique Patrick Michels, président-directeur général de Knowings, éditeur de solutions dans ce domaine.Le gestionnaire de connaissances est chargé de recenser les expériences et savoir-faire d’une entreprise dans le cadre d’un projet. Il en organise le processus de capitalisation et de partage. Il participe ainsi au paramétrage des bases de connaissance et au choix des technologies à utiliser, notamment en matière de SGBD et des outils associés.Au niveau du contenu, il organise les flux dans tel ou tel domaine fonctionnel ?” finance, production, etc. ?” et anime les réseaux de connaissances. Plus organisateur et cogniticien que technicien, c’est un professionnel capable de rédiger, avec un goût pour les méthodes. Ces compétences, alliées à quelques années de pratique, constituent un bagage intéressant pour préparer une évolution vers le conseil en organisation, dans le cadre d’une SSII ou comme consultant indépendant.
Des possibilités d’évolution liées à l’ouverture aux utilisateurs
Bien que la maîtrise des technologies soit une composante importante de son métier, les possibilités d’évolution du gestionnaire de connaissances sont aussi étroitement liées à son ouverture vers l’utilisateur final.“Surtout, il est important de ne pas rester entre experts et de tout miser sur les technologies. En revanche, il faut développer les aspects managériaux, qui constitueront un atout important dans l’évolution de carrière, explique Patrick Michels. Typiquement, ce professionnel est destiné à évoluer vers l’encadrement. A terme, il peut briguer un poste de directeur de l’organisation ou de la stratégie, ou encore accéder à la direction marketing s’il a développé des compétences dans ce métier. D’une façon générale, la gestion des connaissances est un très bon tremplin vers les fonctions de direction. “La maîtrise des aspects méthodologiques de cette fonction est un avantage pour ceux qui sont attirés vers la veille stratégique. Cette activité, qui se développe fortement avec les nouvelles possibilités d’internet, présente de grandes similitudes avec la gestion de connaissances. Les approches à mettre en ?”uvre et les compétences requises sont comparables. La principale différence se situe au niveau du champ d’action, qui s’étend vers l’extérieur de lentreprise.
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