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GeoConcept 5 simplifie la création de cartes dynamiques

La dernière version du SIG du français GeoConcept bénéficie d’une connexion plus efficace aux SGBD et d’une meilleure modélisation des données.

GeoConcept (ex-Alsoft) lance son offensive d’automne. Objectif : muscler son logiciel d’information géographique pour résister à la pression des concurrents. Le SIG a donc été en partie réécrit pour augmenter ses performances. Les échanges numériques entre les cartes et les bases de données passent par un pilote OLE-DB et non plus par une interface propriétaire, ce qui, selon l’éditeur, autorise un débit de l’ordre de plusieurs milliers d’enregistrements par seconde. L’interface a été renouvelée et ressemble maintenant à un navigateur, avec des palettes et des barres d’outils personnalisables. L’affichage des cartes à l’écran gagne également en clarté avec un nouveau dispositif SmartLabel. Celui-ci, intégré à GeoConcept 5, mais activé contre paiement, redessine la carte à la volée lors de zooms, de façon à éviter les chevauchements entre les zones de texte et les symboles topographiques. Le logiciel travaille pour cela avec une quarantaine de règles de positionnement prédéfinies, qui permettent notamment de placer les noms sur deux lignes ou d’utiliser des abréviations.

Un nouveau format de fichier propriétaire

Cette version est aussi l’occasion pour GeoConcept d’introduire un nouveau format de fichier propriétaire, destiné à diminuer la taille des images. Le FCM (Fast Compress Map) réduit, selon l’éditeur, un fichier de 130 Mo à 20 Mo. Cette taille facilite son exploitation sur des machines peu puissantes, comme les Pocket PC pour lesquels le logiciel sera bientôt adapté. Les données de la carte sont regroupées dans un index divisé en plusieurs parties, chargées successivement en mémoire selon les besoins.Côté programmation, GeoConcept 5 bénéficie d’un nouveau kit de développement interne destiné à la création de macros. Fondé sur des objets COM et utilisant le langage VBScript, il complète le kit optionnel bas niveau précédent permettant d’intégrer GeoConcept à des applications existantes. Enfin, la description des données présentes sur les cartes s’effectue désormais par l’intermédiaire de fichiers XML. Ceux-ci favorisent les échanges avec des bases de données externes (pour la version client-serveur du logiciel), ou permettent de modifier les informations simplement par le biais d’un éditeur idoine.

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Olivier Bibard