Passer au contenu

GénériX veut se faire un nom sur le marché des PGI

En se focalisant sur le marché des moyennes entreprises et en renforçant ses partenariats, l’éditeur français espère trouver sa place parmi les ténors du secteur

Le bug de l’an 2000 a frappé. S’il a en effet très peu affecté les systèmes informatiques des entreprises, certains fournisseurs semblent en revanche avoir été sérieusement touchés. C’est en tout cas la raison invoquée par Bernard Becquart, le PDG de GénériX, pour expliquer les mauvais résultats de sa société en 1999. Ce spécialiste de la gestion commerciale converti au PGI a vu son chiffre d’affaires ramené à 81,5 millions de francs (12,4 millions d’euros) contre 83 millions de francs, (12,6 millions d’euros) en 1998, tandis que le résultat net tombait à – 9,8 millions de francs (- 1,5 million d’euros), alors qu’il s’élevait à +5,2 millions de francs (+792 000 euros) en 1998. Malgré tout, cette situation n’inquiète pas Bernard Becquart, qui vise un retour des profits dès cette année : “Nous avons enrichi nos solutions en leur intégrant des modules de e-commerce, de cha”ne logistique, de GRC et de décisionnel. Par ailleurs, nous avons un positionnement unique sur le marché des PGI, car nous ciblons essentiellement les moyennes entreprises, avec des offres qui couvrent tous les systèmes ouverts (NT, Linux, Unix, etc. ).”

Développer l’international

La nouvelle stratégie de l’éditeur passe également par un renforcement des partenariats (technologique avec Oracle, mais aussi services avec Bull, Cap Gemini et Sopra) et surtout par une volonté de croissance externe : “Dès le premier semestre, nous allons faire appel au marché [GénériX est coté au nouveau marché, Ndlr] pour financer des acquisitions en Allemagne et en Grande-Bretagne, conclut Bernard Becquart. Nous avons pour objectif de réaliser 30 % de notre chiffre d’affaires à l’international en 2002.”GénériX retrouvera vraisemblablement sa croissance dès 2000, mais sa stratégie reste cependant assez floue. Ainsi, GénériX veut réaliser des acquisitions externes… sans avoir défini de cibles. Par ailleurs, ses arguments vis-à-vis de la concurrence
(” Nous sommes Français, avec une meilleure connaissance des moyennes entreprises que les autres éditeurs “)
sont révélateurs d’une méconnaissance de la réalité du marché.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


FLORENCE PUYBAREAU