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Fin du chapitre dotcom, la technologie reprend ses droits

Les projets les plus mûrs sont liés aux infrastructures informatiques. La bio-informatique est aussi très convoitée par les capital-risqueurs.

Après la crise des télécoms, les dépôts de bilans et le coup de frein du financement facile, c’est un retour à la lucidité et à l’économie traditionnelle. Pour les capital-risqueurs et les sociétés high tech, réunis lors du sixième Capital-IT, trois domaines restent porteurs : les logiciels, les technologies vocales et la mobilité, et les sciences de la vie. “Le secteur de la bio-informatique explose et intéresse la chimie, la génomique, la pharmacologie et la biologie moléculaire, mais il manque cruellement de ressources”, détaille Laurence Rolland, docteur en biologie. Ainsi, 20 % d’entreprises issues des biotechnologies font partie des start up présentées lors de Capital-IT.

L’introduction en Bourse ne fait plus rêver

Cette année, sur cent quatre dossiers reçus, trente-six ont été sélectionnés. Cette liste met en valeur une nouvelle vague d’innovations technologiques. “Toute société pouvant répondre aux questions d’infrastructures informatiques et réaliser ce qu’elle a promis dans le passé, est un bon dossier”, ironise Emmanuel Libaudière, directeur associé de France Finance et Technologies qui organise cette manifestation. Le troisième Observatoire des start up montre que les entrepreneurs ont atteint l’âge de raison. Les projets sont plus mûrs, à plus forte valeur ajoutée et plus longs. Avec, cette fois, un minimum de risques : plus aucun dossier de start up en phase initiale de financement, des recherches de fonds ?” inférieurs à 4 millions pour 82 % des entreprises ?” plus raisonnables et 44 % des entrepreneurs prévoyant une introduction en Bourse. En revanche, on ne trouve plus de dotcom de portails B to C, contrairement aux deux précédentes années. Selon IDC, ce segment devrait se consolider dans les trois ans à venir, ne laissant la place qu’à deux ou trois acteurs majeurs.Globalement, il y a un ralentissement des créations d’entreprises cette année, mais attention aux idées fausses ! Selon les estimations d’Erich Ochs d’IDC France, d’ici fin 2002, une centaine de start up high tech, qui s’intéressent aux infrastructures informatiques et aux processus de l’entreprise, seraient créées.

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Clarisse Burger