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Fimatex n’a pas atteint en 2000 son objectif de comptes ouverts

Le courtier en ligne, filiale de la Société Générale, a revu ses prévisions à la baisse de plus d’un tiers.

Il ne faut jamais fonder les prévisions d’une société sur les mouvements boursiers. Ce principe, Fimatex l’a appris à ses dépens. Seulement il est très difficile de faire autrement quand on est un courtier en ligne. Cette filiale à 75 % de la Société Générale a annoncé, avant la fin d’année, qu’elle n’atteindrait pas les 145 000 comptes ouverts au 31 décembre 2000 comme prévu. Elle table désormais, pour la même période, sur un nombre de comptes ouverts inférieur à 96 000 ! Rappelons que lors de son introduction en Bourse, l’an dernier, le numéro deux du courtage en ligne ne misait que sur 102 000 comptes ouverts à la fin de l’année 2000. C’est en cours d’année qu’il avait rehaussé cette barre pour la fixer à 145 000. Cette confiance a été entamée par la chute brutale de l’activité de courtage en ligne survenue au deuxième semestre. “Les conditions boursières du troisième trimestre 2000 ont été apocalyptiques, déplore Vincent Taupin, président de Fimatex. Heureusement, nous nous en sommes rendu compte assez tôt pour modifier notre stratégie marketing.”Fimatex a ainsi supprimé certaines campagnes marketing. Ce pôle constituant en effet une dépense lourde dans les comptes du courtier sur les six premiers mois de l’année 2000. A la fin du premier semestre, les investissements marketing de Fimatex atteignaient environ 14 millions de francs, alors que le bénéfice avant les frais marketing s’élevait à quelque 10 millions de francs.En 2001, les responsables de Fimatex élargiront leur cible vers l’assurance vie, les Sicav et les fonds de placements. “Nous essaierons également d’acquérir de nouveaux clients et pas seulement de fidéliser les anciens “, conclut Vincent Taupin.

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Ismaïla Sarr