Quels contenus doivent être autorisés ou bannis sur Facebook et Instagram ? C’est à cette délicate question que devront répondre les vingt premiers membres du comité indépendant de surveillance de Facebook, récemment dévoilés. Cette instance en comptera quarante au total. Et WhatsApp ne fera pas partie de son périmètre.
10 femmes, 10 hommes de tous âges, de toutes les couleurs de peau et de tous les pays et langues. Facebook a pris soin de diversifier son panel. On trouve une Française, Julie Owono, directrice d’Internet sans frontières.
Et il y a des personnalités qui ont exercé des fonctions prestigieuses comme l’ancien directeur de la rédaction de The Guardian Alan Rusbridger, le prix Nobel de la paix Tawakkol Karman ou encore l’ancienne première ministre du Danemark Helle Thorning-Schmidt.
Après les multiples scandales qui ont entaché l’image de Facebook, il tenait à cœur à Mark Zuckerberg de se doter de ce conseil dont il avait formulé l’idée dès 2018. Le processus de sélection s’est avéré très complexe, Facebook se sachant attendu au tournant sur l’indépendance et la diversité des membres de ce conseil.
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