EVE séduit les capital-risqueurs
EVE vient de décrocher 3 millions d'euros. Son domaine d'activité, l'EDA (Electronic Design Automation), a de quoi plaire. Il permet des retours sur investissement rapides, sans jouer en Bourse.
L'événement devient suffisamment rare pour être souligné. Une jeune société franco-américaine vient de réussir le tour de force de lever 3 millions d'euros pour son premier tour de table. EVE (acronyme pour Emulation and
Verification Engineering) a séduit 3i, Siparex et le Crédit Lyonnais Private Equity, pour 1 million d'euros chacun.EVE se positionne sur un créneau porteur : celui de l'EDA (Electronic Design Automation). Ce terme quelque peu abscons désigne une vérification fonctionnelle automatique par rapport à un design donné. En clair, lorsque l'on modifie
le design d'une puce, celle-ci fonctionne-t-elle toujours ?.Largement utilisé dans le domaine des semi-conducteurs, l'EDA a ainsi représenté un marché de 967 millions de dollars au troisième trimestre 2002, selon l'EDA Consortium. Indisponibles pour le moment, les chiffres du dernier
trimestre 2002 s'annoncent déjà du même ordre. On comprend dés lors l'intérêt des investisseurs pour le secteur. D'autant que l'EDA possède d'autres atouts.