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Ethylotests électroniques et nouveaux radars au service de la sécurité routière

Le gouvernement va doubler le nombre de radars automatiques et favoriser l’utilisation d’éthylotests anti-démarrage pour réduire le nombre d’accidents.

Sur la période 2002-2007, les politiques publiques de lutte contre l’insécurité ont permis de réduire de 43 % le nombre de personnes tuées. 11 000 vies ont ainsi été sauvées et plus de 130 000 personnes blessées
épargnées. Et, sur ce dossier, le gouvernement entend bien continuer sur sa lancée.Hier, à l’issue d’un conseil interministériel de la sécurité routière, le Premier ministre, François Fillon, a annoncé la mise en ?”uvre d’un plan pour prévenir, contrôler et sanctionner les comportements à risque. Cela passe
notamment par le renforcement des moyens techniques et par un recours accru à la high-tech.Ainsi, le gouvernement prévoit d’imposer à grande échelle des éthylotests électroniques anti-démarrage, notamment sur les cars scolaires. Une mesure qui entrera en application dès la rentrée 2009. Ces appareils obligent le chauffeur à
tester son taux d’alcoolémie avant de pouvoir démarrer son véhicule.

Une nouvelle génération de radars

En outre, pour les personnes condamnées pour état d’ivresse, la justice va opter pour une peine complémentaire, obligeant la personne à ne conduire qu’un véhicule équipé d’un éthylotest électronique anti-démarrage, et ce pour une durée
déterminée. Enfin, à la sortie des discothèques, les clients qui ont des doutes sur leur degré d’ébriété pourront, avant de prendre le volant, contrôler leur alcoolémie grâce à des éthylotests électroniques mis obligatoirement à leur disposition par
les établissements.Pour continuer de réduire le nombre de morts sur les routes, les pouvoirs publics misent aussi sur le déploiement à grande échelle de radars automatiques (fixes et embarqués). Au 31 décembre 2007 leur nombre était de 1 858. Il
devrait doubler d’ici à 2012. Ces équipements seront déployés au rythme de 500 par an.Des radars de nouvelle génération feront également leur apparition. Ils permettront de diversifier la nature des infractions constatées. Ainsi, grâce à eux, il sera désormais possible de relever le non-respect des feux rouges et des
distances de sécurité des véhicules dans un tunnel, ou bien encore de contrôler les vitesses moyennes.

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Philippe Crouzillacq