Passer au contenu

Enterprise Server 5.1 gère simplement les services web

Un effort a été effectué par Borland sur la mise en ?”uvredes composants Java et des services web depuis son serveur d’applications.

Souvent éclipsé par la no toriété de WebSphere (IBM) ou de WebLogic (BEA), Enterprise Server de Borland ne manque pourtant pas d’atouts. Ce serveur J2EE 1.3 contient toutes les options nécessaires à la mise en ligne d’Enterprise JavaBeans, d’applets, de pages JSP et de services web. Nous avons testé en avant-première la dernière version dans sa déclinaison AppServer, c’est-à-dire avec toutes les options (gestion des transactions à deux phases, clustering…) sur une machine à base de Pentium II, Windows 2000 et 384 Mo de RAM.

La console d’administration pilote tout le système

La console d’administration, qui constitue le c?”ur du système, est entièrement écrite en Java. Elle est divisée en deux fenêtres : à gauche, une arborescence liste tous les serveurs installés sur le réseau, accompagnés des services disponibles (transactionnel, messages JMS, containers d’EJB…). À droite, les options de paramétrage sont accessibles par des fenêtres de dialogue très claires, ce qui simplifie le travail. À noter, la console pilote aussi le serveur web Apache 2, entièrement intégré au serveur. Les composants Java déployés depuis un outil de développement comme JBuilder apparaissent également dans l’arborescence sous forme de fichiers archives de type WAR, JAR ou EAR. La visualisation du code source d’un servlet, d’un EJB ou d’une page JSP inséré dans ces documents compressés est toujours possible.L’exécution de services web, caractéristique de cette nouvelle version, s’effectue facilement. Ils apparaissent sous forme de fichiers WAR et sont appelés depuis le serveur web Apache 2. Celui-ci est maintenant capable de gérer le protocole Soap avec son kit Axis. Intégré dans l’Enterprise Server, Axis réalise également la liaison entre Apache et un EJB, un servlet ou un serveur Corba présent dans l’Enterprise Server.

Des instances paramétrables

À la différence de E2A Web Services Integration Platform, la solution d’Iona Orbix, Borland n’a pas opté pour un outil d’interopérabilité de services web. L’éditeur penche plutôt pour un logiciel connexe, disponible prochainement et qui rassemblera différents services pouvant ainsi être exécutés sur des serveurs de marques différentes. En attendant, l’Enterprise Server 5.1 introduit la notion de partition. Ce terme recouvre une instance logique (une configuration différente) du serveur dédiée aux types de composants mis en ?”uvre. Un simple clic droit sur l’icône du serveur principal et un choix dans une liste déroulante créent cette nouvelle occurrence sur la machine accueillant Enterprise Server. À la différence d’un BEA, où une instance est le clone de la première, elles sont ici paramétrables. L’administrateur active à son gré les services nécessaires à l’exécution de son composant. Principal avantage : un gain indéniable en mémoire vive et une plus grande souplesse de déploiement. Il est ainsi possible de créer jusqu’à douze partitions par machine. Autre innovation, la création de logiciels clients nécessaires à l’invocation d’un EJB s’effectue par un assistant et supprime le recours à un utilitaire en ligne de commande. Il ne reste plus qu’à déployer par le réseau ou par e-mail ces petits logiciels Java sur les postes de l’entreprise.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Olivier Bibard