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EDS France se réorganise et crée la division E Solutions

Début 2002, EDS France a changé de président et racheté Answare, la filiale intégration de systèmes d’Alcatel. Pour profiter de ces changements et s’organiser selon le même schéma que sa maison mère, la société crée une nouvelle division.

Fin 2001, avant de céder son fauteuil de président à Francis Meston, Antoine Rostand avait réaffirmé les ambitions d’EDS France de devenir rapidement l’un des trois premiers acteurs du marché français des services informatiques.Pour atteindre cet objectif, réaliser un chiffre d’affaires de 1 milliard d’euros en 2004 et changer son image d’acteur de l’infogérance, EDS France devra procéder à des acquisitions. Au début de l’année, la société a racheté Answare, l’activité d’intégration de systèmes, d’Alcatel.Cette acquisition lui apporte 850 personnes, une meilleure couverture du territoire français et des compétences en conseil et en intégration, surtout dans les télécoms.En tenant compte d’Answare, EDS France aurait réalisé un chiffre d’affaires 2001 de 530 millions d’euros. Reste à doubler ce chiffre au cours des trois prochains exercices.

Cinq divisions dont une nouvelle

Tout à la fois pour entériner le changement de président, intégrer Answare et se structurer selon le même modèle que sa maison mère, EDS France crée une nouvelle division et s’organise en cinq métiers : le conseil stratégique, avec AT Kearney (29 % du chiffre d’affaires 2001), l’infogérance avec la division I Solutions (45 % du CA 2001), la gestion des process (BPM, 6 %), le Product Lifecycle Management (PLM, 2 %) et une nouvelle division, baptisée E Solutions, qui assure les prestations de conseil et d’intégration de systèmes (19 % du CA 2001, avant l’intégration d’Answare).Cette entité, dont le directeur est Bruno de Saint-Chamas, a pour vocation de faire intervenir le personnel des autres divisions lorsque cela s’avère nécessaire pour offrir aux clients des prestations complètes, allant du conseil en management et en stratégie à l’externalisation d’un processus complet. Ses offres comprennent le conseil et l’intégration de solutions PLM autour de SAP, sur Oracle pour la finance, sur PeopleSoft pour les ressources humaines et le domaine des télécoms, ou de Peregrine pour la gestion des actifs.E Solutions disposera, à terme, d’un effectif en propre de 400 à 500 personnes. En 2002, cette activité devrait réaliser un chiffre d’affaires d’environ 70 millions d’euros. L’entité E Solutions existe déjà au niveau mondial, mais aussi européen. En 2001, sa contribution au chiffre d’affaires européen a été de 540 millions deuros.

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Sophy Caulier