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Dix cartes de métro qui ne vont pas fâcher la RATP

Le concours organisé par CheckMyMetro pour promouvoir l’open data touche à sa fin. Les dix finalistes sont sélectionnés. Aux internautes maintenant de voter pour la carte du métro parisien de leur choix.

Il y aura bientôt un plan des transports parisiens libre de droit qui ne sera pas la propriété exclusive de la RATP. L’initiative revient à la société CheckMyMetro, spécialisée dans le développement d’applications mobiles.

Au mois de juin 2011, elle avait organisée en partenariat avec l’agence Creads un concours public de plans du métro disponibles en licence ouverte (Creative Commons 3.0), chacun pouvant librement utiliser ces créations à la condition de citer leur auteur.

La première étape de la compétition vient d’être franchie avec la publication des dix projets retenus par un jury présidé par Gilles Babinet (entrepreneur et président du Conseil national du numérique). Près de 70 candidats avaient soumis une centaine de créations. Les internautes sont maintenant invités à désigner le vainqueur en votant sur la page Facebook du concours, jusqu’au 11 décembre.

Coup de pub ou initiative citoyenne ?

A travers ce projet, CheckMyMetro s’offre un joli petit coup de pub. Mais ce n’est pas tout. L’objectif est aussi de faire la promotion de l’open data, une initiative qui vise à rendre libres de droit les données publiques (issues des administrations, des établissements publics, etc). L’entreprise y est d’autant plus sensible qu’elle a été récemment confrontée au problème de l’open source.

Au mois de juin, elle avait été contrainte de retirer de son application sur iPhone le plan du métro sur lequel la RATP revendiquait des droits de propriété intellectuelle. La Régie accusait alors CheckMyMetro d’avoir copié-collé son document et d’avoir reproduit les horaires des rames de métro. Dans la foulée, Apple menaçait de retirer l’application de la société sur l’App Store.

Depuis, tout est rentré dans l’ordre, mais CheckMyMetro a saisi l’occasion pour donner un coup de projecteur sur l’open data à travers ce concours. Le mouvement est de toute manière bien enclenché puisque l’Etat participe lui-même à ce projet international à travers la mission Etalab, qui vient de rendre publique sa licence libre.


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Stéphane Long