Passer au contenu

Des start-up dans les grands groupes

Dans la nouvelle économie, petite taille et indépendance ne sont plus forcément des garanties de succès. Les entreprises traditionnelles ont prouvé qu’elles possédaient à la fois…

Dans la nouvelle économie, petite taille et indépendance ne sont plus forcément des garanties de succès. Les entreprises traditionnelles ont prouvé qu’elles possédaient à la fois la richesse technologique et la puissance commerciale pour se développer dans le monde d’internet. Pourtant, ce qu’elles n’offrent toujours pas à leurs jeunes ingénieurs, ce sont la souplesse, la réactivité, la liberté d’entreprendre. Le spin off, qui consiste à externaliser une activité ?” le plus souvent innovante et technologique ?” et à en ouvrir progressivement le capital aux managers, est donc appelé à se développer. Il en existe deux grands types : le spin off qui aboutit à un désengagement total du groupe, et celui où la maison mère conserve un contrôle sur sa filiale et cherche à valoriser au mieux sa participation. Ce ne sont pas les idées qui manquent dans les entreprises. En revanche, la réelle ambition entrepreneuriale des dirigeants de ces filiales high-tech est l’élément critique : s’ils veulent garder une corde de rappel avec le groupe, et connaître les frissons de l’aventure sans en courir les risques, ils auront sans doute du mal à séduire les financiers. Mais s’ils sont prêts à couper les ponts, ils susciteront davantage d’intérêt.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


François Valérian, associé Accenture Technology Ventures