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Demain, il y aura dix fois moins d’agences web en Europe

Pour survivre, les agences web européennes doivent grossir et se rassembler, et pas seulement maîtriser la technologie.

Seules quatre ou cinq resteront sur le marché. C’est, du moins, ce que prédisent les analystes de SG Cowen à propos des agences web européennes, qui sont une quarantaine aujourd’hui. Pourtant, ce n’est pas faute d’un marché prometteur. En effet, les perspectives des services internet en Europe sont intéressantes. Elles se révèlent même supérieures à celles des services internet au niveau mondial et à celles des services informatiques en général. Représentant 8,4 milliards de dollars en 2000, ils devraient connaître une croissance annuelle de 46 % jusqu’en 2003.Mais, dans ce marché porteur, les agences web européennes doivent faire face à une concurrence accrue de la part des SSII classiques, des sociétés de conseil, voire des grandes web agencies américaines. Les premières ont pour atout la connaissance des systèmes informatiques de leurs clients, les deuxièmes, leur taille et leurs connaissances en stratégie. Et les troisièmes ne manqueront pas de s’intéresser de près au Vieux Continent, plus porteur que l’actuel marché américain. Selon l’étude de SG Cowen, l’un des facteurs clés de survie sera la compétence technologique : une société de services internet idéale devrait réaliser entre 50 et 70 % de son chiffre d’affaires grâce aux réalisations technologiques, de 15 à 25 % avec le conseil stratégique, et de 15 à 25 % avec le design et la création de sites. Mais cela ne suffira pas forcément, comme vient de l’illustrer l’exemple de MarchFirst aux Etats-Unis. D’autres critères, tels que le management ou le modèle de croissance, sont à prendre en compte. En se basant sur lensemble de ces préconisations, SG Cowen conclut en désignant trois des survivants potentiels en Europe : Pixelpark, Valtech et GFT.

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Corinne Montculier