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Deezer prépare son débarquement aux Etats-Unis pour 2014

L’information a été confirmée par l’un des confondateurs du site de streaming musical. Il compte développer son service outre-Atlantique et cherche un partenaire.

Après des rumeurs de rachat de l’entreprise par Microsoft ou d’un partenariat entre les deux sociétés, un lancement de Deezer aux Etats-Unis en 2014 a été confirmé ce 20 novembre 2013 à l’AFP par Daniel Marhély, cofondateur du site de musique à la demande.

Daniel Marhely a expliqué que malgré une levée de fonds de quelque 100 millions d’euros en 2012 auprès du fonds Access Industries de Len Blavatnik, Deezer ne pensait pas pouvoir se lancer de façon indépendante dans cette aventure qui demande de forts investissements. « Nous essayons de trouver un partenaire logique en termes de distribution comme on l’a pu le faire avec des opérateurs téléphoniques », a-t-il indiqué.

Deezer a en effet conclu plusieurs accords avec des opérateurs mobiles, comme Orange en France, qui fournissent un accès à la musique à la demande dans leur offre ce qui a permis au groupe de voir le nombre de ses abonnés payants progresser fortement, jusqu’à atteindre cinq millions dans 180 pays. Cependant, le responsable n’a pas écarté la possibilité que Deezer s’allie avec un partenaire d’un autre secteur que les télécoms pour s’attaquer au marché américain.

Un secteur déjà très concurrentiel

Il a estimé que les principaux concurrents seraient YouTube, qui prépare un service d’écoute de musique et iTunes, le logiciel de lecture et bibliothèque de musique d’Apple, très implantés dans les ménages américains. Sans oublier le site de musique en ligne suédois Spotify, déjà implanté aux Etats-Unis depuis 2011 où sont aussi présents Rdio, Pandora Media et Rhapsody.

Deezer pourrait choisir un positionnement différent de celui de ses concurrents en terme de ciblage, genres musicaux ou fonctions aux Etats-Unis pour arriver à se démarquer. « C’est un vrai préjudice pour nous de ne pas être aux Etats-Unis. Les gros partenaires, les grosses marques médias partent de là-bas. Il faut qu’on y soit pour exister », a relevé Daniel Marhely.

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01net, avec AFP